Vie du club

Journée du Patrimoine à Montjézieu.

Décidément, les randonnées de l'après-midi connaissent un franc succès en ce début de saison ...
 
 
... ce ne sont pas moins de 25 Randonneurs de la Fare qui se pressent autour de Gilbert Cavalier ce 18 septembre.
 
 
 
 
En cette Journée du Patrimoine, nous nous mettons en route pour découvrir celui de Montjézieu.
Il faut d'abord grimper ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... avant de basculer en direction de la Vallée du Lot.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Après une solide descente, quelque chose nous dit que nous sommes près du but !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et voici Montjézieu.
 
 
 
 
 
Le temps de passer Marchevite, à vitesse modérée, ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... ses belles restaurations ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et nous entrons dans Montjézieu.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Du château qui domine de sa masse l'ensemble du village ...
 
 
 

 
 
 
 
... et ses belles maisons joliment restaurées ...
 
 
 
 
 
 
... se dégage une impression de majestueuse tranquillité.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes rejoints par Paul et Ginette Meissonnier, que nous sommes particulièrement heureux de revoir, et qui vont être nos guides dans la traversée de Montjézieu.
 
Paul nous rappelle que ce village de 136 habitants est connu, dès le 12° siècle, comme fief du Roi d'Aragon. Au 13° il est désigné sous le nom de Monte Judéo ce qui renforce la thèse que Montjézieu aurait abrité une colonie juive avant que le Roi, en 1306, ne les chasse du royaume.
 
Il nous entraîne place de la Synagogue devant le bâtiment restauré à l'étage duquel se trouvait le lieu de culte.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Selon le Ministère de la Culture, il n'en reste qu'un "mur en appareil assisé de grès, vestige supposé de la synagogue".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous continuons notre déambulation allant de maison magistralement restaurée ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... en "nid douillet" dans lequel il doit faire "bon vivre" !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Allez, tout ceci vaut bien de prendre la pose.
 
 
 
 
 
 
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car ici tout est parfait jusque dans les détails, comme ce linteau ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... la signature de ce tailleur de pierres ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... ou ce chapiteau.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous nous retrouvons devant le Château, propriété privée qui ne se visite pas, comme nous le rappelle Patrick Chambonnet, habitant du village féru d'histoire, qui ajoute que le monument est classé depuis juillet 1971.
 
Il nous conte l'histoire de cette place autrefois possession du Roi d'Aragon. En 1307 après l'Acte de Paréage conclu entre le Roi de France, Philippe le Bel, et l'Evèque de Mende il passe sous la tutelle de ce dernier qui vient de se voir octroyer le titre de Comte du Gévaudan. Menacé de destruction après les Guerres de Religion, il est agrandi au 18° siècle. Il est acheté en 1992 par son propriétaire actuel.
 
Selon la base Mérimée, "le château se compose de plusieurs parties : une tour barlongue munie d'un chemin de ronde, deux bâtiments adjacents à l'est de la tour et, vers le nord, des murs ruinés auxquels sont accolés des bâtisses...
... La tourelle d'escalier, située dans l'angle rentrant sud-ouest de la petite cour, s'élève d'un étage au-dessus de la tour et de deux étages au-dessus des bâtiments. La partie haute de la tourelle a été aménagée en pigeonnier".
 
Mais l'heure tourne et il est temps de descendre vers la Chapelle Saint-Jean Del Bedel.
 
 
 
 
 
 
 
 Cette chapelle existait déjà en 1324, à un autre emplacement, on venait depuis les Causses pour y célébrer la Saint-Jean le 24 juin. Selon la légende, un veau, sorti du bois, un couteau pendant à son cou, y était égorgé ce jour-là, d'où le nom du sanctuaire. 
Détruite au 18° siècle, la chapelle fut reconstruite à son emplacement actuel en 1877. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous y sommes accueillis par Pierre Mirmand, membre fondateur en 1973 et "Grand Maître", depuis 2012, de l'Illustre Confrérie de la Pouteille et du Manouls. Celui-ci nous rappelle que la restauration du petit patrimoine local est un des objectifs de la confrérie et qu'après la réparation du toit à la Philibert Delorme, le défrichage des accès, ...
 
 
 
 
 ... la rénovation des planchers et la restauration des vitraux, l'ambition à venir est la reprise de la décoration intérieure par Monsieur Vincent qui a déjà à son actif l'église de la Piguière à Saint-Georges de Lévéjac . 
 
 
 
 
 
 Mais le temps passe trop vite, il nous faut remercier nos hôtes et guides, et, le temps d'une photo, reprendre notre route.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous quittons Montjézieu par une "callade" qui part brutalement vers les hauteurs. 
 
Bientôt le village n'est plus qu'un souvenir derrière nous.

 

 
 

 
 
 
 
 
 
Nous poursuivons notre ascension ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 ... et ne tardons pas à arriver à Busses, hameau qui compte de jolies maisons ...
 
 
 

 
 
 
 
 
... et quelques curiosités comme ce magnifique arc de décharge sur son linteau. 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 

 
 
 
 
 
Après Busses, la piste descend, trop peut-être, ... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
... et il faut remonter !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Sous les frondaisons, l'on pourrait se croire en automne !
 
 
 

 
 
 
Voici Pin, il nous reste à remercier Gilbert pour ces 10,220 km et ces 273 m de dénivelé positif, en un mot pour cette très bonne Journée du Patrimoine, en y associant Paul et les autres intervenants. 
 
 
 
 
 
 
 Au fait Gilbert, un de nos photographes a trouvé pourquoi le rythme était lent par moment !!!
 
 
Et je dédie cette dernière photo à tous ceux et celles qui ont apprécié ces courtes haltes, notamment M... et G...
 
 
 Merci également à André, Bernard et Patrick pour leurs prises de vue.