Vie du club

Au coeur du Sauveterre

Les Randonneurs de la Fare doivent aimer le Causse de Sauveterre, nous étions 27 à nous retrouver autour de Marinette Hugon à l'entrée de Champerboux.
 







Et juste à côté, voici ce que nous sommes venus chercher, les vestiges du passé. N'est-il pas beau ce petit enclos d'autrefois ?
 
 
 
 
Mais les "modernes" ne se débrouillent pas mal non plus, la pierre aura le temps de se patiner.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A Champerboux, c'est ce mélange d'ancien ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et de "rénové" ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

... qui fait tout le charme du village ...
 
 
... dont on ne se lasse pas.
 
 
 
 
 
 
Depuis notre dernier passage, nous n'avons pas plus d'explication pour les gravures qui ornent le socle de ce calvaire : Marie-Madeleine, Simon de Cyrène ? Oeuvre de piété d'antan ou tentative plus contemporaine ?
 
 
 
 
 
Mais il nous faut partir, nous quittons Champerboux en suivant le GR60.
 
 
Le village se dessine encore à l'horizon ...
 
 
... quand nous sommes survolés par une vingtaine de magnifiques vautours qui semblent regagner la vallée du Tarn. Il faut dire que dans cette partie du Causse le lapin de garenne a été réintroduit pour servir de nourriture à ces rapaces.
 
 
Un dernier coup d'œil sur les grands espaces du Sauveterre ...
 
 
 
 
 
 
... et nous entrons dans la forêt en suivant une très jolie petite piste.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cette dernière nous conduit au menhir du Bac. Ce géant de 3,50 mètres na été redressé qu'en 1988.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce vénérable témoin du passé mérite bien que nous prenions la pose devant lui.


A partir de là, nous dominons le Valat de la Combe qui descend vers Sainte-Enimie avec, de l'autre côté, les hauteurs boisées du Mont Roubio.


Nous commençons à descendre vers Le Bac ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 ... où nous ne tardons pas à arriver. La vocation de ce hameau est indiscutablement la chasse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les chasseurs qui y préparent les sangliers tués dans la journée, nous montrent ce magnifique "massacre" nettoyé par les vautours.
A priori un seize cors.
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 


Nous reprenons notre marche en suivant la route de Dignas, le ciel semble de plus en plus bas ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Nous arrivons bientôt au Dolmen de Dignas. Daté de 800 ans avant J.-C. (fin de l’âge du Bronze) une jeune femme et un adolescent y auraient été enterrés selon les fouilles entreprises à la fin du 19° siècle par le docteur Prunières.




 
 

 
La chambre funéraire est encore enchâssée dans son tumulus et on peut y accéder par une ouverture dans la dalle supérieure.
 
 
 
 
 
 

 
 




La foret aux alentours porte encore les stigmates du passage des chenilles processionnaires.
 
 
 
 
 

 
 
 


La nouvelle génération est déjà là mais il semble y en avoir moins que l'an passé.
 
 
 
 
 
 
Le ciel est descendu tellement bas que nous voici maintenant dans la "couche".

 
C'en est terminé d'admirer le paysage et il ne s'agit pas de perdre quelqu'un car la visibilité diminue rapidement.

 
 Là-bas, voici la Ferme de Pessades !

 
 

 
 

Au premier abord, les bâtiments font illusion ...
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 ... mais l'envers du décor est plus triste à voir. Le travail ne doit pas manquer pour les propriétaires !
 
 
 
 
 
 
 
Encore deux kilomètres et nous voici de retour aux véhicules.
 

 
Nous y remercions Marinette de continuer à nous faire partager sa passion pour les Causses et nous partageons, autour d'un verre, merci Bernard, la joie évidente des présidents, entrant et sortant, à se trouver ici.


Et puis il faudra reprendre la route de Marvejols, car la nuit tombe.


Merci à Marinette, André, Bernard, Jean-Pierre, Milou et Patrick pour leurs photos.