Il régnait une atmosphère de rentrée des classes en ce 22 janvier sur la place de Soulages. Après l'annulation de la randonnée du 15 et malgré le froid, nous étions 18 Randonneurs de la Fare déterminés à entamer cette deuxième partie de la saison sous la houlette d'André Bonnemayre.
Sans tarder nous quittons le village par un sentier encore enneigé et glissant.
Nous laissons Soulages derrière nous ...
... pour entamer la descente vers la départementale 32.
Le rythme est vif, comme le fond de l'air, et les discussions vont bon train.
Nous ne tardons pas à arriver en vue du hameau du Gauzinès.
L' accueil y est pittoresque et local avec cette poupée sous son "mini-dolmen" ...
... et cette "ruche-tronc" traditionnelle.
Quant au four à pain, il semble encore en parfait état.
La famille d'éleveurs, seuls habitants à l'année du hameau, a soigné son confort et nous sommes épatés par la réserve de copeaux et son ingénieux système de vis sans fin qui amène directement le combustible à la chaudière.
Pour le reste, Le Gauzinès est plutôt agréable et les résidences secondaires montrent un vrai "cachet caussenard" ...
... jusque dans les moindres détails, ...
... même les ruines ont de l'allure !
Après un dernier regard vers Le Gauzinès, ....
... nous pénétrons sous les couverts en suivant une piste sinueuse et toujours enneigée.
La piste s'élève peu à peu et nous dévoile bientôt un magnifique point de vue sur le Sauveterre.
Une dernière descente ...
... et nous voici au Maynard, c'est là qu'André a choisi de nous faire déjeuner bien à l'abri sous les pins.
... une petite pause après la montée du Serre de la Devèze ...
... et nous voici à La Bastide, le long de la départementale 32.
Le four à pain y est vraiment remarquable.
La route franchie, nous empruntons une large piste qui va nous ramener vers Soulages ...
... que nous apercevons maintenant dans le lointain.
Nous y voici, et, grace à Marie-T, "régionale de l'étape", nous allons pouvoir visiter les recoins du village.
Un coup d'œil sur la minuscule chapelle pour commencer ...
... et nous nous imprégnons de ces vieux murs de caractère.
Et quand l'ancien était trop ancien, la magie de la rénovation a joué.
Ici une belle bâtisse traditionnelle, massive et puissante, bien campée sur ses contreforts ...
... et là, une belle demeure avec tout son cachet, où il doit faire bon vivre !
Nous en profitons pour immortaliser notre passage en ces lieux qui mériteront certainement une autre visite aux beaux jours.
Et nous prenons la route de Saint-Georges de Lévéjac pour y admirer la crèche qu'installe chaque année Claude Badaroux. Passionné de maquettes et d'architecture caussenarde, il reproduit au 1/25° des bâtisses réelles.
Il a commencé par sa maison ...
... l'église de Saint-Georges de Lévéjac ...
... l'église du Recoux, qui a représenté à elle seule près de 800 heures de travail, pour un total de 6 000 heures pour l'ensemble.
Et voici le four de La Bastide devant lequel nous nous trouvions il y a quelques heures.
Et il n'a pas oublié les Gorges du Tarn indissociables du Causse.
Chapeau bas Monsieur Badaroux, voici certainement ce que les Compagnons du Devoir appellent un Chef d'oeuvre.
Mais il faut rentrer car nous devons maintenant partager la Galette, opération prévue la semaine précédente et annulée. Nous retrouvons au Monastier (Bourgs sur Colagne) ceux qui n'ont pu participer à notre périple.
Ce fut un agréable moment de convivialité, il n'y aura eu qu'une seule petite ombre au tableau,... il n'y a eu que des Reines, mais quelles Reines !!!
Un grand merci à André pour cette belle randonnée de reprise, merci aussi à Geneviève et Gilbert pour "la logistique" de la Galette, et à Marinette, André, Bernard, Milou, Raymond et Patrick pour leurs photos.