Vie du club

De Mercoire à la Pointe de Single 1° partie

Par ce beau matin de Fête des Mères, le 28 mai dernier, nous sommes 9 Randonneurs de la Fare, groupés sur le parking du col de Pierre Plate, à écouter Marinette Hugon nous décrire la randonnée du jour sur le Causse Méjean.
 
 
Nos premiers pas nous amènent sur le belvédère de la côte 1065 ...
 
 
... qui domine la ville de Florac de près de 500 mètres ...
 
 
... tandis que la vue porte jusqu'au Mont-Lozère et que l'Esquine d'Ase semble presque à portée de main.
 
 
Le tour d'horizon une fois terminé, il est temps de nous mettre en route le long de la crête.
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme souvent en début de randonnée nous "traquons" les espèces inconnues par certains, ici le Dompte-venin officinal dont les racines sont particulièrement toxiques ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... là une Onosma arénaria ou Orcanette des sables dont l'espèce est menacée ... en Allemagne.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bien entendu, ce sont les orchidées sauvages qui ont toute notre faveur, ici un Orchis brûlé ou ustulata. Même si les spécialistes classent cette espèce parmi les "Néotinéa" et non plus les Orchis.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous en profitons pour faire une courte pause et ajuster notre tenue, car si le soleil chauffe, ses effets sont atténués par un vent de sud plutôt frais.
 
 
Nous reprenons notre marche le long des falaises de calcaire dolomitique déchiquetées par l'érosion, ne dirait-on pas un couple qui s'embrasse ?
 
 
Depuis un moment, nous étions survolés par des vautours fauves jouant avec les courants d'air ascendants le long de la crête, Marinette a réussi à "capturer" celui-ci.
 
 
Nous arrivons au "Rochefort" qui domine la vallée du Tarnon de ses 1026 mètres. Nous devinons les installations de la Via Ferrata qui fait le tour du rocher mais il n'y a encore personne sur les pistes.
 
 
Nous prenons maintenant la direction de la côte 1098 dont nous apercevons les pylônes dans le lointain ...
 
 
 
 
 
 
... à ses pieds nous jetons un œil sur les ruines de la Bastide, jusqu'à quand cette arche va-t-elle tenir ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tout à côté, s'ouvre l'Aven de la Bastide qui a été reconnu jusqu'à -275 mètres. La croix qui marque l'entrée rappelle la mort, en 1939, de Jacques Germer-Durand, jeune étudiant téméraire à l'excès, qui est descendu de 62 mètres dans l'aven à la corde à nœuds et, à bout de forces, a lâché prise en franchissant les derniers surplombs avant de s'écraser 45 mètres en contrebas.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous reprenons notre progression avec un coup d'œil rapide pour ces menhirs ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
et cet amas de pierres, "cazelle" en ruine ou simple abri de berger ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous arrivons bientôt à la côte 1097, nous allons quitter le GRP Tour du Méjean pour revenir vers notre point de départ. A l'horizon se découpe le Mont Gargo, le "toit" du Causse avec ses 1247 mètres.
 
 
Finalement, nous "coupons" notre parcours et rejoignons directement les terres agricoles en contrebas ...
 
 
... pour arriver aux ruines du hameau de Volpilloux.

 
Plus loin nous traversons  Valbelle pour rejoindre la D16 ...

 
 

 
 
 
 
... et là, ce ne sont pas des coquelicots mais bien des fleurs de pavot ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 A hauteur de Valbelette, nous quittons la départementale pour remonter sur la ligne de crête ...
 
 
 
 
 
 
 
 
... et arriver aux ruines du Moulin du Pradal. Bel exemple de "moulin-tour" du Méjean, il tournait au 18° siècle. Bâti en pierres calcaires, de 20 mètres de circonférence, il fonctionnait avec des ailes attenantes au toit qui tournait pour chercher le lit du vent. Ces constructions ne furent pas un succès à cause de la puissance du vent qui les condamnait souvent au chômage technique.


 
 De là, nous apercevons le Pradal et tout à côté, le parking.
 




 
 
 
 
Le temps de rejoindre les véhicules et quelques kilomètres plus loin, peu avant le Tomple, nous rejoignons 3 Randonneurs venus pour la marche de l'après-midi. 
 
 
 
 
 

Merci à Marinette et Patrick pour leurs photos.

A suivre ...