En ce 28 janvier, il fait un soleil radieux au dessus de la Croix du Siffleur où 18 Randonneurs de la Fare se préparent à suivre Denise Calmettes et Marie-Jeanne Chirat autour des hauteurs du Pied d'Escure.
Les récentes chutes de neige et de pluie ont laissé des traces, n'est-ce pas André ?
Nous progressons sur le Plateau du Poujoulet, au loin s'étendent les hauteurs de l'Aubrac. Bientôt quelques habitations apparaissent ...
... c'est le hameau du Valadou.
A l'entrée, Notre-Dame des oiseaux veille sur quelques nichoirs.
En face, le four, ce qu'il en reste du moins, a bénéficié d'une jolie restauration.
Nous sommes bien sur un causse avec son architecture de pierres calcaires ...
... et quelques beaux vestiges.
A la sortie du hameau, sur notre gauche, Marvejols se dévoile dominée par le plateau de La Cham. Il est vrai que nous ne sommes pas habitués à voir la ville sous cet angle !
Et là-bas, le Pic de Mus encore couvert de neige.
Nous dominons la vallée de la Colagne qui se resserre, mais quel est ce village sur la crête ?
C'est bien Sainte-Lucie ...
... et, en dessous, le hameau des Gratoux.
Après le ravin de Sainte-Catherine, nous passons les quelques maisons de Molières ...
... et, après une légère descente, ...
... nous voici au hameau des Combettes dont il ne reste que le four isolé au milieu d'un champ.
Puis nous entrons sous les couverts pour commencer la longue descente vers Saint-Léger-de-Peyre.
Nous passons le ruisseau du Ravin d'Arjoulière qui est loin d'être à sec ...
... et enfin nous apercevons les premières maisons de Saint-Léger.
La Colagne est grosse, presque tumultueuse. Vu sous cet angle le village nous paraît immense. Comme nous le rappelle Denise, du temps où les moulins à foulon s'alignaient le long de la Colagne, le tissage avait fait la fortune de Saint-Léger qui comptait plus de 1900 habitants (1793) contre 182 en 2015.
Une mine de plomb argentifère, dont les réserves étaient estimées à 500 000 tonnes, a été exploitée jusqu'en 1937. Ici poussait une variété d'oignon qui a fait la réputation du bourg et donné leur nom aux habitants les "Mangeo Cébos".
Finalement, Saint-Léger-de-Peyre était un village prospère et nous décidons d'y faire la photo de la randonnée.
Cette vision bucolique ne doit pas nous faite oublier qu'en juin 1852, une crue spectaculaire a emporté 18 maisons du bourg.
Nous quittons Saint-Léger vers Le Bouchet en suivant une magnifique "callade" fruit du génie de nos Anciens. Mais qu'elle est abrupte !
Un peu plus haut, la pente se fait moins sévère et la callade dessert de nombreux champs et pâturages ...
... avant de s'enfoncer sous les couverts ...
... et d'arriver au Bouchet, où il y a peu une des dernières chevrières des environs y exerçait encore son activité.
Nous reprenons notre marche, toujours en grimpant.
De loin en loin, nous découvrons les balises d'une course d'orientation permanente, les participants doivent avoir de beaux mollets !
Encore un effort, ...
... et nous voici au sommet où nous faisons la connaissance de Rambo, un spitz nain, qui semble apprécier le confort du quad de son maître, fort serviable au demeurant.
Il ne fait guère chaud à près de 1000 mètres et, sur ce versant nord, la neige n'a pas disparu.
De l'autre côté de la Colagne, on devine le plateau d'Espères encore ensoleillé ...
... et la rivière qui remonte ses gorges en direction des hauteurs de La Fage.
Nous voici au Mazet, à la ferme Ressouche, où certains font des emplettes de fromage ...
... tandis que d'autres rendent visite aux plus jeunes habitants des lieux.
Il est temps de repartir non sans jeter un coup d'oeil au four.
Puis, Denise nous entraîne dans un magnifique chemin creux ...
... qui se transforme en piste forestière.
Nous suivons le ruisseau de la Devèze qui serpente sur notre droite ...
... et nous le franchissons avant d'entamer un ultime raidillon ...
... qui nous ramène aux voitures. Nous y sommes, il nous reste à remercier Denise et Marie-Jeanne pour cette belle randonnée, inédite pour certains.
Merci aussi à Thérèse, André et Patrick pour leurs photos.