Le départ aura lieu de Sainte-Colombe-de-Peyre.
Le parking près de l'église permettra de garer nos véhicules avant de découvrir le village.
La paroisse de Sainte-Colombe-de-Peyre faisait naguère partie de la baronnie de Peyre, l'une des baronnies du Gévaudan, territoire qui correspond à celui de la Lozère.
Son église romane est déjà citée en 1109, dans le testament de'Aldebert II.**
Elle possède un clocher-mur à trois baies avec une cloche en bronze datée de 1653.
**Aldebert II de Peyre, né dans la noble famille de Peyre, est un évêque français du XII siècle. Il fut ainsi évêque de Mende en Gévaudan d'environ 1099 à 1123.
Elle conserve les reliques de Sainte Colombe qui ont été offertes par l’Évêque de Sens.
( Sainte Colombe était une jeune fille espagnole, qui avait quitté L’Espagne car victime de persécutions, et s'était réfugiée à Sens).
On y trouve aussi une statue de Saint Privât du XVII° siècle en bois sculpté et peint.
Autre vue de l'église
Belle construction : Il s'agit de l'école publique, toujours en fonctionnement, qui accueille une vingtaine d'élèves encadrés par deux enseignantes.
Nous quittons le village, d'un bon pas, par l'ancienne route, et nous nous dirigeons vers Villerousset.
Nous passerons d'abord par Le Contendrès.
Des vestiges d'un passé récent du temps où les villages étaient encore dynamiques et peuplés.
Le four banal - qui est encore utilisé - qui permettait et permet surtout en été surtout de cuire son pain et quelques plats.
Le "ferradou" devenu un "monument historique" pour rappeler l'époque où l'on ferrait les bœufs.
Autre vestige cette faucheuse du temps où l'on utilisait les bœufs comme animaux de trait.
C'était un autre temps.... et on polluait sans doute moins ..... et on consommait moins de carburant !!!
Belle fontaine au bac en granit taillée d'un seul bloc.
Le temps, quelque peu humide et brumeux, ne nous permet pas d'admirer les paysages qui s’offrent à nos yeux.
Dans le fond, pour ceux qui ont de bons yeux, le Mont Lozère
Mangeoire originale qui doit être très fonctionnelle en dépit de sa simplicité.
C'est un néflier, arbre qui supporte la rudesse du climat, donc possible à cultiver dans notre région
La nèfle a une chair très dure et qui se ramollit après le passage du gel indispensable à sa consommation.
On en fait aussi une très bonne confiure
Nous poursuivons notre parcours à travers bois, quelques gouttes de pluie apparaissent mais sans gravité.
Rien ne nous arrête!.
Nous nous orientons vers le piton granitique qui domine : c'est celui du Cher
Sur ce piton s'élevait un château qui participait à la défense du château de Peyre et qui apparaît dans l'histoire locale au milieu du XIII° siècle.
A ce jour, une chapelle avec des voutes romanes demeure comme unique vestige.
Au sommet du rocher du Cher, altitude 1125 mètres, on distingue une croix en fer, forgée par un artisan local, et la statue de la vierge.
La chapelle romane
L'intérieur de la chapelle.
La vierge et l'enfant.
( Une goutte d'eau s'est posée sur l'objectif de l'appareil photo)
La photo , de rigueur, pour immortaliser ce moment
A travers prés et bois, nous continuons notre parcours pour terminer par la route qui nous ramène à notre point de départ.
Merci à nos guides, Marie-Jeanne et Jean-Luc, dont c'était une première, et qui ont mené la rando de main de maîtres.
Merci aussi aux photographes, André, Bernard et Milou, dont les photos permettent d'agrémenter les commentaires.
Mais ce n'est pas terminé..........
On ne peut terminer l'année sans se retrouver à la salle du Temps Libre de Chirac pour fêter dignement cette fin de trimestre.
Dans la salle des fêtes décorée
Le verre de l'amitié et de la convivialité.
Le discours de Bernard , le Président , qui dresse le bilan de l'année 2018 et lance les projets pour l'année 2019, dont le temps fort sera l'organisation des fêtes pour célébrer les 20 ans du Club.
La fin du repas et la suite de la soirée
Bonnes fêtes de Noël et Bonne fin d'année à vous tous
Rendez-vous en 2019
