Malgré la pluie qui tombait encore en début de matinée de ce dimanche 1er décembre, nous sommes 24 Randonneurs de la Fare à nous regrouper autour de Dominique Sicard sur le parking de l'Auberge de Lachamp.
Ancienne commune de 178 habitants en 2018, Lachamp compte une quinzaine de hameaux sur ses 26 km2 de surface. Située à une altitude moyenne de 1060 mètres, elle porte bien son nom de "calm", plateau rocheux en occitan.
Rapidement nous quittons le village et gagnons un peu de hauteur afin que Dominique puisse faire un rapide tour d'horizon.
Tout là-bas, avant le Plateau d'Espères nous distinguons le trait des gorges de la Colagne, avec les bâtiments blancs de Champagnac, seul hameau de la commune situé sur la rive ouest de la Colagne. Le long de la rivière, il faut imaginer Quintignac, paroisse primitive de Lachamp avec son château dépendant de la baronnie de Peyre.
C'est également le long de la Colagne que se trouvent les carrières de schiste d'où sont extraites les "lauzes" d'excellente qualité qui ont fait la renommée de Lachamp et donné leur nom de "coperoches" à ses habitants.
Nous reprenons notre route, cette croix laisse à penser que l'ancien chemin se trouvait un peu plus loin. Elle est bien taillée pour supporter les rudesses du climat !
Nous voici bien sur un plateau, à une altitude de 1085 mètres, nous sommes sur la "calm" de Lachamp !
Sur notre droite, voici la ligne de crête de la Boulaine avec ses éoliennes. Juste en dessous, coule le Coulagnet.
Voici bientôt le hameau des Vernets, du temps où il comptait 85 habitants, il y avait ici une école.
Dans le fond coule le ruisseau des Vernets qui deviendra le Chabridet en entrant sur la commune de Servières avant de se jeter dans le Coulagnet.
Patrick, aurais-tu senti l'écurie ?
Nous partons maintenant plein nord sur un chemin bien agréable, de ceux qui donnent envie de marcher !
Nous voici sur un nouveau plateau balayé par un petit vent de nord frisquet. Dans le fond nous distinguons le sommet du Truc de Montchiroux, nous allons bientôt en faire le tour.
Au bout du plateau, nous nous regroupons sur un chemin goudronné ...
… c'est la route de l'Aubespin. Auparavant, le hameau était partagé entre la commune de Lachamp et celle de Ribennes, depuis le 1er janvier de cette année et la création de la commune nouvelle de Lachamp-Ribennes, il est enfin réunifié.
Il y a de l'activité dans l'Aubespin, du moins sur les toits.
Il y a aussi de belles restaurations.
Nous quittons le hameau par une "calade" …
… un de ces ouvrages dont les Anciens avaient le secret et qui bravent les années et les intempéries.
Le chemin est quasiment sec malgré tout ce qui est tombé la nuit précédente.
Plus haut, il n'y a plus de "calade" mais il y a de l'eau !
Nous arrivons au carrefour de la Croix Rouge, ce qui paraît évident !
Nous sommes sur la limite des anciennes communes de Lachamp et de Ribennes.
Un couple bien sympathique vient égayer notre pause …
… pause qui est la bienvenue car nous nous trouvons maintenant à 1172 mètres, le point le plus haut de notre sortie.
Nous repartons, d'abord sur une piste bien large …
… et bientôt sur une petite sente serpentant entre les genêts
Nous contournons maintenant le Truc de Montchiroux, la piste est "humide" !
Nous arrivons sur un balcon qui domine la vallée de la Colagne, il est temps de faire un nouveau tour d'horizon.
Tout au fond, voici l'Aubrac avec les éoliennes du Truc de l'Homme …
… plus près voici la ferme des Combettes, le château doit se cacher dans les arbres.
Lui, il doit commencer à se sentir bien seul !
Nous entamons la descente vers Montchiroux par un joli petit chemin creux.
A l'entrée du village, une jolie maison de maître attire notre regard et nous y faisons notre photo de groupe.
Nous traversons Montchiroux avec un regard nostalgique vers l'ancienne école.
Voici un bien joli calvaire !
A la sortie du village nous voici devant la Chapelle de la Trinité, le but de notre randonnée.
Cette chapelle de campagne a été construite par un habitant de Montchiroux, Jean-Baptiste Valantin, qui laissa une fondation perpétuelle pour une messe hebdomadaire. Elle est dédiée à la Sainte Trinité ce qui est peu courant dans nos régions.
Un pèlerinage annuel des habitants de Lachamp y a perduré jusqu'au début des années soixante.
Un grand merci à Monsieur Philippe Fleury de la Ruelle, Maire délégué de Lachamp, pour sa contribution éclairée.
Nous repartons et descendons vers le ravin de Montchiroux, que traverse le "chemin de la maîtresse" qu'empruntait l'institutrice quand elle venait de Lachamp.
… nous retrouvons le plateau de Lachamp et ses pistes détrempées.
Nous passons le ruisseau de Montchiroux encore bien gros …
… et, après un dernier coup de rein, …
… nous retrouvons le plateau de Lachamp et ses pistes détrempées.
Un dernier regard vers Montchiroux et son truc …
… et nous voici de retour à Lachamp.
Il ne reste plus à Dominique, Thérèse et Mélanie qu'à sortir leurs gâteaux …
… et à nous à les remercier et à féliciter Dominique pour cette belle randonnée qui a bénéficié de la clémence divine, ce qui est normal pour la Chapelle de la Trinité.
Merci également à Marinette, Thérèse, Jean-Luc, Milou et Patrick pour leurs photos.
