Vie du club

Tartaronne

 En cet après-midi du 17 janvier, 13 Randonneurs de la Fare, sous la conduite de Bernard Nègre, ont migré vers le sud à la recherche de pistes sans neige et de routes sans verglas.

C'est à Banassac qu'ils pensent trouver leur bonheur en remontant vers Tartaronne et Saint-Saturnin.

Banassac est un jolie petite bourgade où chaque rue ou ruelle recèle une perle ...


 

 

 

  ... que ce soit une demeure imposante ...


 

 

 

 

... ou quelque chose de plus "cosy".

 

 

 

Nous franchissons le Ruisseau de Saint-Saturnin que nous allons remonter jusqu'au village éponyme. D'ailleurs, il faudrait y aller, nous avons un couvre-feu à 18h00 !!!


A peine avons-nous quitté Banassac que la route s'élève découvrant vers le nord le village de Montferrand sur son piton et les lisières sud des Monts d'Aubrac.

 Bientôt la route descend ...

 

 

 

... et nous retrouvons le Ruisseau de Saint-Saturnin ...

 

 

 

 

  ... que nous franchissons sur un joli petit pont ancien ...  

... qui ne manque pas d'intéresser nos randonneurs.


Certes il n'y a plus de neige sur les pistes, mais il y en a eu et ... elle a fondu. Heureusement que le lundi est jour de lessive !

La piste s'élève doucement entre des murettes de pierres sêches couvertes de mousse.

 

 

 

En contrebas, sur notre gauche, voici encore le Ruisseau de Saint-Saturnin ...

 

 

 

 

 ... et de l'autre côté, voici ""lou Compet" dominé par les premiers mouvements du Causse de Sauveterre. 




 

 

Voici une cabane de chasse qui doit être bien agréable à la belle saison.

 

 

 

 

 

 

 

 La piste continue de s'élever ... 

 

 

 

 

 

 

 

.tandis que de l'autre côté du "talweg" les falaises du Sauveterre commencent à dessiner ce qui va devenir le Cirque de Saint-Saturnin.

 

 

 

Nous arrivons maintenant à hauteur d'un plateau ...

 

 

 

 

 ... qui devait être une estive si l'on en croit les ruines des burons qui le parsèment.

Tout là-bas, vers le nord, l'on distingue encore l'Aubrac.

Un petit clin d’œil à l'un de nos fidèles photographe dont les photos ne figurent pas dans cet article, le rédacteur ayant oublié de les récupérer. Mille excuses André.
 
Un peu plus loin, nous tombons en arrêt devant le panorama qui s'offre à nous.
Tout au fond de son cirque, voici Saint-Saturnin et son château royal mentionné dès le 13° siècle.

 
 
 
 
Un peu plus loin voici Tartaronne, petit village agricole coincé en contrebas de l'autoroute A75.
 
 
 
 
 
 
Mais c'est quand même Saint-Saturnin qui est le "clou du spectacle" et c'est devant lui que nous choisissons de prendre la pause.


 
 
 
 
Mais il ne faut pas traîner et un peu plus loin, nous nous engageons dans une sente abrupte. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette petite sente, noyée dans les buis, ... 

 
 
 
 
 
... va nous ramener encore une fois vers le Ruisseau de Saint-Saturnin
 
 
 
 
 
 
Après une courte montée, nous découvrons les tours majestueuses du château ...

 
 
 
 
 
... et après avoir déambulé dans les jolies ruelles du petit village (63 habitants en 2018) ...
 
 
 
 
 
 
... nous nous retrouvons devant l'imposant corps de logis flanqué de sa tour carrée, la plus ancienne. Forteresse royale dont la mission était de surveiller les accès entre Gévaudan et Rouergue le château est resté longtemps la propriété des Comtes de Montferrand, puis des familles de Cénaret et Freyssinet de Valady avant d'être laissé à l'abandon..

En 1995, il est acheté par Alix et Henri de
Feydeau de Saint-Christophe. Alix de Feydeau, est l’arrière-petite-fille de Marguerite de Grimoard de Beauvoir du Roure, dernière représentante de la famille dont est issu le pape Urbain V. La mère de ce dernier était née Amphélise de Montferrand, la boucle est ainsi bouclée.
Le couple, avec l'aide des monuments historiques va patiemment restaurer l'édifice, surnommé "lou clapas" par les villageois. Aujourd'hui tout n'est pas terminé mais le château est habité et se visite l'été.

 
 
 
 
Mais il est temps de repartir si l'on veut respecter le tableau de marche de Bernard qui doit nous éviter 135 € d'amende pour non respect du couvre-feu !!!
Alors un dernier coup d’œil vers Tartaronne ...
 
 
 
... et nous redescendons la vallée du Ruisseau de Saint-Saturnin, toujours lui, mais par la route.

 
 
 
 
 
 
Voilà un coloris peu commun !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin nous retrouvons Banassac et nous avons même le temps d'en faire un tour rapide.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme nous avions pu nous en rendre compte à l'aller, le village est agréable et il en émane un indéniable attrait.
De l'église Saint-Médard de construction romane se dégage une impression de solidité.
 
Si Banassac semble vivre dans l'ombre de La Canourgue, il n'en reste pas moins vrai que son importance est bien plus ancienne puisque le village était la deuxième cité des Gabales derrière Javols. 
Il a connu un développement important grâce aux ateliers de céramiques et de poteries sigillées (céramique fine destinée aux services de table). 
Il deviendra par la suite un important centre de production de monnaie mérovingienne.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Etait-ce une échoppe de céramiste ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette maison Pelat datée du 17° siècle appartenait certainement à quelque riche bourgeois. Elle nous permet aussi de souligner, comme dans toutes les autres constructions anciennes, l'emploi du grès rouge de la vallée du Lot pour les parements de porte et de fenêtres ou les pierres d'angle.
 
Voilà, il est temps de partager la délicieuse galette et le cidre que Bernard nous a apportés et de le remercier pour cette belle sortie. Enfin, il nous restait à fêter Badra, notre "reine" de cette fin d'après-midi.

Merci également aux nombreux photographes, Marie-Bérengère, Marinette, Thérèse, Bernard et Patrick.
 
Ps: chacun est rentré avant 18h00.