Vie du club

Les Balcons du Lot

La "météo" n'était guère favorable en cet après-midi du 31 janvier et pourtant, devant la mairie du Bruel, nous étions 17 Randonneurs de la Fare bien décidés à suivre Marinette Hugon et André Bonnemayre le long des balcons sur le Lot.


 

 

 

C'est parti, sous un "crachin" qui pourrait être armoricain. Un coup d’œil au passage au vieux lavoir du village, ...







... et nous voici déjà au bord du Lot. La rivière n'est pas anormalement grosse même si le courant est fort, la fonte des neiges sur les Monts Lozère n'est pas terminée.

Nous franchissons le Lot sur le vieux pont construit pour François de la Rovère. D'origine italienne, évêque  de Mende de 1504 à 1524, c'est lui qui acheva la cathédrale, il trouvait plus pratique de passer par là pour atteindre son château de Chanac.

Et nous voici à Esclanèdes.

Nous ne manquons pas de nous arrêter devant la pimpante église Saint-Hippolyte. Datée du 13° siècle, elle fut incendiée par les Huguenots en 1562, reconstruite en 1630 puis améliorée au cours des siècles suivants. Elle sort d'une longue restauration initiée et réalisée localement.

Esclanèdes, c'est aussi un habitat traditionnel remarquable, notamment avec ses toitures "à petits bois", technique mise au point par Philibert Delorme, architecte du roi Henri II, qui permettait d'économiser le bois de charpente et d'agrandir le volume des combles.


 

 

 

 Nous quittons le village en suivant la route qui longe la rivière ...

 

 

 

 

 ... et, sur la rive nord, le recul nous permet d'embrasser la totalité du Bruel qui s'étage au dessus de la rivière.

La pluie s'est arrêtée, le pas est alerte et personne ne regrette d'être venu !


De l'autre côté de la vallée, vers le nord, les hauteurs du Buos de la Cham sont maintenant dans la couche.

 

 

 

 

 Nous arrivons bientôt à Chanac dont la Tour, emblème de la ville, se détache sur un ciel couvert.

 

 

 

 

 


Nous grimpons vers le centre-ville en suivant ce qui reste des remparts de l'ancienne cité épiscopale. Ces murailles qui ont su résister aux assauts de la Guerre de Cent Ans seront balayées par les vicissitudes des Guerres de Religions et de la Révolution.



 

 

 

Plus haut dans le village, on remarque cependant que ce prestigieux patrimoine a été remis en valeur.







 

 

 

Nous voici maintenant sur la Place du Plô, le plat en occitan, un autre lieu emblématique de Chanac. Seul endroit plat du village, la place servait d'aire de battage et de foirail et les commerces se pressaient au pied de la Tour de l'Horloge qui rythmait la vie rurale d'autrefois.

 

 

 

 

Tout autour se cachent aussi de belles demeures restaurées avec goût.

Un peu plus loin, nous nous regroupons devant ce balcon naturel ...

... il nous permet, au delà de la vallée, de distinguer le plateau de Lou Plos que nous rejoindrons plus tard et les hauteurs boisées du Buos de la Cham toujours dans les nuages.

Certains ont pris aussi le temps d'admirer le donjon seul vestige du château qui depuis les rois d'Aragon, 12° siècle, veillait sur la vallée du Lot et les accès au causse de Sauveterre. Résidence estivale des évêques de Mende, sorti inviolé de la Guerre de Cent Ans, pris par le redoutable Capitaine Merle en 1580 et repris par les Ligueurs, il finira par succomber en 1793 sous les incendies des révolutionnaires.

 

 

 

 

 

Mais il est temps de repartir et c'est par un petit sentier ...

 

 

 

 

 

 ... que nous descendons vers le Lot ...


... avant de le longer jusqu'au Pont Vieux.

Daté du 14° siècle, restauré vers la fin du 19°, le Pont Vieux est classé depuis 1996. Cela vaut bien une photo, souriez !!!


 

 

 

 Nous franchissons à nouveau le Lot ...

 

 

 

... avant de passer sous la RN88, par un "boviduc" tunnel habituellement réservé aux troupeaux !!! André, es-tu sûr de toi ?

Un peu plus loin, voici déjà les premières habitations de Marijoulet.


 

 

 

Ancien hameau rural, Marijoulet s'est considérablement développé. On y côtoie du neuf ...

 

 

 

 

... et de l'ancien ...

 

 

 

 

... voire de l'ancien joliment restauré.

Voici un bien joli hameau dans son écrin de verdure qui doit en faire un site touristique de premier ordre.

 

 

 

 

 

Nous continuons notre montée sur les pentes de Lou Plos.

La vue sur la vallée du Lot est superbe, par beau temps, cela doit valoir le coup d’œil.

Encore un petit effort ...



 

 

 

... et il est temps de redescendre vers la vallée.

Dieu que c'est abrupt ! 

 

 

 

 

 

 

Mais rien n'arrête le Randonneur de la Fare, véritable chamois à l'aise sur tous les terrains !

 
 
 
 
 
 
Voici déjà le Bruel dans le lointain ...









... effectivement, nous arrivons aux premières maisons qui dominent le village.

La descente vers la nationale est sinueuse, mais chaque virage révèle de bien belles maisons.


 

 

 

 

 

 

 

 La pente se fait plus raide et l'habitat plus resserré, nous arrivons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il nous reste à profiter du gâteau que Thérèse nous a préparé et à remercier Marinette et André pour cette belle sortie durant laquelle nous aurons finalement su passer entre les gouttes.

A l'unanimité, nous décernons une mention spéciale pour Marie-Bérengère qui, bien que blessée, nous a concocté cette belle et bien bonne galette. Un grand merci Marie-Bérengère.

Notre photographe a dû jouer des coudes, sinon, il n'y avait que le carton à prendre en photo.

Comme d'habitude, merci à nos photographes, Marinette, Bernard, Jean-Luc et Patrick.