On démarre du hameau de Runes mais la cascade sera pour plus tard.
Il est un peu plus de 8h30, en ce beau dimanche de Fête des Mères,
lorsque Bernard NEGRE, notre guide du jour, donne ses consignes face à la fontaine de Rûnes
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| Nous quittons Rûnes par la route qui s'élève rapidement |
Mais le paysage qui s'offre bientôt à nous, sous la luminosité de ce début de matinée, est tout simplement magnifique, nous voici aux portes des Cévennes
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| Première halte au Roc Musel premières découvertes botaniques |
Un orobanche, plante parasite du genêt des teinturiers.
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| Le Roc Musel, véritable oppidum de granit, culmine à plus de 1110 mètres |
A son sommet, la vue est à vous couper le souffle et nous permet d'admirer la bordure du Causse Méjean qui s'étire au loin.
Il est temps de repartir, le sommet de la côte n'est pas loin et nous redescendons vers Treimes
Contrastant avec l'univers minéral et désolé des sommets, les vallons offrent un paysage plus riant.
Les Anciens avaient su s'y établir pour tirer profit des maigres ressources existantes.
A Treimes, une famille opiniâtre a déjà réussi à réhabiliter cette magnifique bergerie.
La marche reprend et nous voici sur la crête du Bosc Arnal jalonné de menhirs.
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| Quel plaisir de s'orienter ! |
Paysage grandiose vers
le Causse Méjean
Ou vers les Bondons
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Nous laissons le hameau de Lozerette sur notre droite |
Nous entamons la descente qui doit nous conduire à Ruas.
Le final est plutôt ardu,
Ruas est un beau village protestant plein de cachet, joliment fleuri et dont les demeures ont été restaurées avec goût.
Nous devons laisser Ruas derrière nous, il nous reste à peine une heure pour retrouver les marcheurs de l’après-midi et avaler les 4 kilomètres qui nous séparent de Rûnes par la route.!
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| Et elle monte cette route! |
Nous voici de retour à notre point de départ et après avoir fait la jonction avec le groupe de l'après-midi, chacun pense à se restaurer.
C'est sur le sentier qui descend à la cascade que nous nous installons pour déjeuner et partager " avec modération" quelques gouttes de rosé à la santé des Mères présentes.
Nous attaquons la pente qui va nous conduire sur les hauteurs au nord du village.
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| Une petite pause pour profiter des derniers ombrages |
Nous voici de retour entre
granits et genets
Au loin nous devinons les hameaux de Paillasse et de Peyreguy, étapes de la boucle de l'après-midi, la route est encore longue.
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| Orchidée sauvage |
Un exercice d'orientation de la "stagiaire"Christine sous l’œil, expert de Bernard et Marinette
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| Nous laissons le village de La Brousse derrière nous. |
Voici Peyreguy et ses vieilles pierres
Deux "connaisseurs" refont l'histoire de la bâtisse !!
Il est temps de redescendre et Bernard a choisi la ligne droite pour rejoindre Runes.
Heureusement c'était le dernier effort car l'eau commençait à manquer.
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| Toit à " pas de moineaux" |
Les "mordus" de vieilles pierres vont jeter un œil au vieux moulin, au four banal et aux toits " à pas de moineaux"
Pour ceux qui se posaient des questions : l'Académie nous indique que l'adjectif "banal" donne "banaux" au pluriel dès lors qu'il est relatif à la banalité, cette vielle servitude qui imposait aux habitants d'utiliser, les moulins, fours ou pressoirs du seigneur sous la bannière (le ban) duquel ils se trouvaient.
Au terme de notre parcours, nous nous retrouvons autour d'un rafraichissement offert par Bernard que nous remercions pour cette belle randonnée.
Merci aux photographes : Aline, Dominique, Marinette, André, Bernard, Milou, Patrick
