Dimanche 19 octobre Sainte Hélène

Chronique d’une échappée sur le Causse du Masseguin (12 km D+ 480m).

La pluie était annoncée, mais les nuages n’ont pas su freiner l’élan des neuf randonneurs. Rien dans les bulletins météo n’aurait pu entamer leur volonté : l’appel du sentier était plus fort que celui du confort.

Leur exil — volontaire et joyeux — les mena jusqu’à Saint-Hélène, ce hameau discret qui partage son nom avec une île célèbre, refuge forcé d’un personnage bien connu de l’Histoire.

Le début du parcours s’est offert en douceur, une montée paisible, presque complice, à peine troublée par quelques passages plus escarpés. Les jambes s’échauffaient, les cœurs s’ouvraient.

Tout cela se déroulait sur les flancs du Causse du Masseguin, ce plateau rude et magnifique, où la roche et le vent racontent des histoires anciennes à qui veut bien les écouter.

Tout ces petits chemins montants nous ont mené à la charmante chapelle Saint Geniès qui domine la vallée de la Nize.

Doux Jésus ? Non deux Jésus !

Le charmant hameau Le Masseguin nous a acceuilli pour notre repas de midi bien mérité.

Cet arrêt tardait à venir pour certains d'entre nous.

Quelques photos, notament la photo du FAF (Fontaine, Abri et Four) !

                                            Avec le personnel du restaurant !

                                            Sans le personnel ! (C'est autre chose non !)

Sur le retour, les passages boueux, scabreux, glissants — eux, resteront sans image. Pas de clichés pour témoigner des chaussures embourbées ou des rires nerveux. Juste la mémoire, et quelques éclats de voix dans les sous-bois.

Mais Dame Nature, elle, n’a rien oublié. Elle s’est parée de ses plus belles couleurs : feuillages mordorés, lichens fluorescents, ciel lavé de gris. Un spectacle offert sans filtre, rien que pour nos yeux.

A la toute prochaine.