En ce matin du 13 décembre, 15 Randonneurs de la Fare traversent la ville de Laissac. Ils viennent de garer leurs véhicules devant le Marché aux bestiaux, le 2° au plan national, pour suivre Marinette dans une dernière randonnée vers la Forêt des Palanges.
Ils quittent bientôt le centre-ville par le Chemin de Maquefabes qui conduit au château du même nom.
Le Château de Maquefabes a été construit en 1656, le long du Ruisseau du Mayroux, sur l'emplacement d'un ancien moulin qui datait de 1305.
Ces belles maisons bourgeoises montrent bien l'opulence que la ville de Laissac a pu connaître au cours des siècles passés.
Nous quittons la ville pour ...
... entrer dans le vif du sujet en même temps que nous pénétrons dans le vallon du Ruisseau du Mayroux.
Bien vite, le chemin se transforme en piste tandis que les bords du vallon se rapprochent et s'élèvent ...
Et la pente se fait plus raide.
Nous traversons le Mayroux sur une passerelle très pittoresque ...
... ouf, tout le monde est passé !
La montée s'accentue encore ...
Tandis que le Mayroux, en contrebas se fait plus tumultueux.
Après quelques virages, nous voici auprès d'un ancien séchoir à châtaignes qui a connu des jours meilleurs.
La pause est la bienvenue et permet à chacun de discuter de la qualité du balisage.
Nous nous remettons en route et atteignons un plateau sur lequel broutent des chevaux, dont ce beau cheval pie, visiblement satisfaits de voir du monde.
Un peu plus loin de jolis massifs de houx rappellent à chacun que les fêtes approchent et qu'il va falloir songer aux décorations.
Nous décidons de faire un petit détour par la Ferme de la Roque, belle exploitation qui se partage entre élevage bovin et ovin.
En redescendant, nous passons devant l'ancien moulin qui, il y a quelques années encore, fournissait de l'électricité à la ferme.
Mais il est grand temps de reprendre des forces et nous décidons de déjeuner au Rocher de la Fage, qui domine la vallée du Mayroux.
Chacun s'y installe à son aise.
Au fait, merci à Marcel et Frédéric, ils savent pourquoi !
La marche a repris et nous escaladons les pentes de la Fage.
Le panorama sur Laissac est splendide, la vue porte jusqu'aux hauteurs de l'Aubrac, le temps aurait pu être plus ensoleillé.
Nous atteignons la route de Montmerlhe sans nous douter que la côte 904, à notre droite est la partie sud de l'Oppidum gaulois du même nom !
En effet, nous sommes en plein cœur du pays des Ruthènes, peuple gaulois vivant sur le territoire de l'Aveyron actuel et dont la capitale était Rodez (Segodunum).
Plusieurs sites de hauteur fortifiés, les oppida, structuraient leur territoire. Montmerlhe est l'un de ces oppida, il est dommage que rien ici ne vienne le rappeler.
Plusieurs sites de hauteur fortifiés, les oppida, structuraient leur territoire. Montmerlhe est l'un de ces oppida, il est dommage que rien ici ne vienne le rappeler.
Voici un joli puits, nous longeons le rempart ouest de la citadelle gauloise où l'eau ne devait pas manquer.
D'un bon pas nous atteignons Montmerlhet où le balisage et le tracé sur la carte se séparent. Avec une belle unanimité, nous décidons de suivre la carte. Nous retrouverons le balisage plus loin.
Après être descendus vers le Ruisseau de Lugagnac, nous remontons vers le Puech de Saint-Félix, vers l'Oppidum.
La montée se fait plus rude, nous sommes à l'aplomb des fortifications nord-ouest.
Au carrefour suivant nous retrouvons le balisage du PR, Nous sommes maintenant au nord de l'Oppidum.
Nous en avons fait le tour, la photo suivante essaye de bien situer notre périple.
L’oppidum de Montmerlhe est établi sur le plateau de Saint-Félix aux versants abrupts.
En gris l'oppidum, en rouge les fortifications |
L’enceinte est située en limite du plateau, au niveau de la rupture de pente.
Au nord et au sud, plusieurs lignes de défense successives protègent les accès.
Derrière le
rempart nord, une zone d’habitat a été mise au jour. La datation du mobilier découvert (amphore, monnaies, céramiques) renvoie à la fin du II° siècle et à la première moitié du I° siècle avant Jésus Christ.
Nous entamons la descente vers le Mas de Gary et Boucays
La piste se fait plus étroite sous les feuilles qui cachent les pierres ...
... par endroits, elle en même dangereuse.
Mais voici Laissac, le martyre de nos chevilles sera bientôt terminé.
Nous retrouvons les faubourgs de la ville et les demeures bourgeoises aperçues ce matin, déjà le jour décline.
Voici le parking où il nous reste à remercier Marinette pour cette belle dernière randonnée de 2015 et à nous souhaiter mutuellement de bonnes Fêtes de fin d'année.
Merci aussi à Marinette, Thérèse, André et Patrick pour leurs photos.