Vie du club

Les Menhirs de Lozerette

Par ce bel et chaud après-midi du 15 octobre, nous sommes 11 Randonneurs de la Fare à nous grouper autour de Patrick Guillou pour le suivre à la découverte des Menhirs de Lozerette, randonnée préparée par Maurice Ambec mais qu'il n'a pu conduire pour un cas de force majeure.
 
 
 
 
 
 
 
Nous profitons du tour d'horizon avant le départ pour saluer Dominique, une nouvelle venue, et Jean-Marie qui veillera sur nous de loin.
 
 
 
 
 
 
 
Nous voici partis et nous traversons bientôt le hameau de Lozerette, au fond, sur la pente, nous devinons la piste que nous allons devoir suivre.
 
 
 
 
 
 
 
 
Lozerette ne compte que 6 habitants et une exploitation agricole, mais c'est un beau petit hameau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A peine sommes-nous sortis du hameau que la piste s'élève vivement ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... nous permettant de mieux distinguer Lozerette, blotti sur la croupe rocheuse au dessus du confluent des ruisseaux du Briançon et du Gazel.
 
 
Un peu plus haut, c'est Le Cros qui se révèle à nous, un peu en aval de Lozerette le long du Briançon.
 
 
Et voici le site emblématique de la Lozère qui s'offre à nos yeux, les puechs des Bondons, Allègre à droite et Mariette à gauche tandis que l'on devine le début de l'Eschino d'Ase. Décidément, nous avons bien fait de venir !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Encore quelques mètres, ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et nous voici au col de la Pierre Plantée, le col est là mais pas la pierre, quelqu'un a dû la trouver belle !
 
 
De là, nous avons une vue plongeante sur Ruas et la route qui serpente vers Runes.
 
 
Nous reprenons notre progression, devant nous, la piste s'étire vers les hauteurs du Truc et du Bosc d'Arnal.
 
 
La pente est parfois raide mais le paysage en vaut la peine.
 
 
Vers l'ouest, au delà du ravin du Gazel, la Cham des Bondons se dévoile dans sa quasi-totalité.
 
 
 
 
 
 
 
Mais le spectacle est aussi tout proche, quelqu'un avait-il vu ce menhir, derrière nous, qui se détache sur la crête que nous longeons ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et là cette jolie petite "chazelle" à moitié dissimulée par les herbes.
 
 
 
 
 
 
Alors que nous arrivons sur les hauteurs du Bosc Arnal, nous admirons au passage cette vieille bergerie ...
 
 
 
 
 
 
 
... bien dans la tradition architecturale des Causses.
 
 
 
 
 
 
 
En arrivant sur la côte 1198, nous découvrons notre premier groupe de menhirs. Patrick nous rappelle que les Bondons avec leurs 154 menhirs sont le 3° site français et le 5° en Europe. Ils ont été érigés entre -3000 et -700 et ont été recensés en 1940. Abattus lors de l'évangélisation de la Gaule, ils ont été redressés à partir du début des années 80 pour "doper" le tourisme.
 
 
Nous sommes bien sur un causse, la Cham des Bondons est un plateau calcaire de 11 km2 prolongement du Sauveterre jusqu'au pied des Monts Lozère, et pourtant ces menhirs sont imposants contrairement à ceux des causses, érodés. C'est qu'ici ils ont été extraits de carrières de granite toutes proches comme celle de Fontpadelle.
 
 
Et ces menhirs valent bien une photo, car si la Cham des Bondons compte 5 groupes de pierres dressées, les deux groupes de la Fage, celui de la Baraque de l'Air, des Colobrières, c'est sur celui de la Vaissière que l'on trouve les plus hauts.
 
Nous repartons et apercevons bientôt le hameau de La Vaissière tassé au pied des premiers rochers des Monts-Lozère.
 
 
 
 
 
 
Alors que nous entamons notre descente vers la départementale, nous décidons de nous y rendre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ouvrons une parenthèse pour traquer les techniques de nos photographes : ici se laisser distancer pour "capturer" randonneurs et paysage ...
 
 
 
 
 
 
 
... et le résultat est "payant", voici une belle photo qui doit donner envie à tout le monde de venir randonner avec nous !
 
 
Après avoir franchi les pierres de la côte 1204, la plus grande fait plus de 6 mètres dont 4,8 sont apparents, nous quittons la piste pour couper vers La Vaissière.
 
 
 
 
 
 
 
Voici bientôt le hameau ...
 
 
 
 
 
 
 
... quelques maisons donnent encore une idée de sa splendeur passée, mais ce qui nous intéresse, c'est que Marthe Dupeyron y était institutrice en 1940, et que c'est à moins de 2 kilomètres, vers les Badieux, qu'elle, et sa sœur Pierrette, sont mortes de froid dans la tourmente, dans la nuit du 2 janvier 1941, pour avoir voulu assurer la rentrée scolaire du lendemain.
 
 
A la sortie du hameau, le Syndicat National des Instituteurs leur a élevé une stèle particulièrement émouvante.
 
 
 
 
 
 
 
Mais le temps passe vite, nous reprenons la direction du sud ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... pour arriver bientôt au dessus Des Colobrières, petit hameau blotti dans le vallon du Briançon.
 
 
Dans le fond, quelques Aubrac profitent paisiblement des derniers rayons du soleil, belles bêtes !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le lieu devait être important autrefois et il nous propose quelques vestiges ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... qui nous parlent de sa gloire d'antan ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... quand cette belle demeure devait être la plus belle du vallon.
 
 
Mais il ne faut plus tarder, et, un peu plus loin, nous franchissons le Briançon à proximité d'un troupeau qui profite de la fraîcheur du ruisseau. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes à Champ Ferrier, une exploitation joliment restaurée où il doit être agréable de profiter des derniers beaux jours !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tiens ! Les évangélisateurs n'ont pas abattu tous les menhirs, ils en ont "christianisés" certains !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Encore quelques pas et nous voici aux voitures où nous allons faire honneur aux gâteaux de Patrick Magali, entre cake à l'orange et cake aux pommes cannelle, nous décidons de prendre des deux, un grand merci Magali.
Merci aussi à Patrick d'avoir pris le relais de Maurice, il aurait été dommage de ne pas faire une aussi belle randonnée.
 
 
Merci aussi à Magali et André pour leurs photos.