Alors que le brouillard n'en finit pas de se lever sur le bassin de la Truyère et sur Arcomie, nous sommes 21 Randonneurs de la Fare pressés de suivre Geneviève Buffier, notre guide du jour, aux confins du département.
Tandis qu'un troupeau regagne ses pâturages ...
... nos pas nous conduisent devant l'ancienne mairie, où Louis, le frère de Geneviève, secondé par Françoise sa sœur, nous explique que le 1er janvier 1973, Arcomie avait fusionné avec Le Bacon et Berc pour constituer la nouvelle commune des Monts-Verts, avec Le Bacon comme chef-lieu.
Nous poussons jusqu'à l'église, imposante sur son assise de granite.
De belles fermes rénovées attirent nos regards tandis que nous traversons le village ...
... même les fermes "en activité" sont pimpantes !
Nous quittons le village par une belle petite piste jalonnée de blocs de granite.
Ne dirait-on pas que ces belles viennent de passer la nuit en bivouac ?
Le terrain est de plus en plus vallonné ...
... et aussi loin que porte la vue, c'est un moutonnement touffu de forêts qui se parent des couleurs vives de l'automne.
Nous commençons à descendre des hauteurs de Grand Viallas ...
... et l'on distingue encore Arcomie dans le lointain toujours nimbé de brume.
Nous ne tardons pas à arriver à Tibiron où nous ne pouvons pas rater cette belle ferme cossue datée de 1865.
Nous avons repris notre marche et à certains moments, nous pourrions nous imaginer en Suisse.
Nous descendons maintenant vers le ruisseau de Gourdine ...
... mais depuis notre départ la seconde nature du Randonneur de la Fare s'est réveillée, il demeure un "chasseur" de champignons dans l'âme et les premières
prises ne tardent pas !
Nous franchissons le ruisseau de Gourdine et commençons à le remonter ...
... dans le fond de la vallée, apparaissent les ruines d'un ancien moulin.
Nous franchissons de nouveau le ruisseau et la piste s'élève brutalement ...
... et voici Le Viala, mot qui vient du latin "villa", la ferme, le domaine, et qui a donné aussi le mot occitan "vialatge".
Nous progressons maintenant sur une piste bien tracée et rectiligne, "le chemin des Auvergnats" qui permettait autrefois aux populations du Cantal de rejoindre Saint-Chély d'Apcher.
A gauche, voici Mazeau, il semblerait que l'on y pratique l'élevage !
Sur la piste, la "chasse aux champignons" fait toujours rage pour les mordus ...
... tandis que d'autres ne manquent pas les couleurs splendides de l'automne qui s'affichent.
Les kilomètres passent et les sacs de la récolte s'alourdissent !
Nous voici bientôt sur la route du Bacon à La Bessière, il est temps de trouver un endroit pour déjeuner.
Ce sera chose faite le long d'une piste sous l'œil curieux et gourmand de deux magnifiques Comtois.
Mais il est temps de se remettre en route et nous arrivons rapidement en vue de La Bessière ...
... hameau qui est cher au cœur de Geneviève, notre guide.
Nous sommes repartis vers les hauteurs du Puech Mialou ...
... en passant à hauteur de Trémouloux, que l'on aperçoit dans le lointain.
Puis nous commençons à descendre vers la vallée du ruisseau d'Arcomie ...
... qui prend sa source à nos pieds. Insignifiant ici, il va couler vers le Cantal, où il donnera son nom à une commune nouvelle, le Val d'Arcomie, avant de se jeter dans la Truyère en aval du Viaduc de Garabit.
Nous le franchissons sans problème ...
... avant de remonter vers la voie ferrée de la ligne des Causses.
Nous la longeons avant de descendre vers Font Blanche où nous rencontrons des chasseurs qui ont passé leur après-midi à "faire le pied", a priori sans beaucoup de succès. Nous franchissons à nouveau le ruisseau d'Arcomie.
Un peu plus loin, nous quittons la piste pour descendre dans une prairie sous les couverts, la formation "en tirailleurs" est immédiatement adoptée car "la chasse" continue !
Nous voici dans la vallée du ruisseau d'Arcomie, les sacs sont plus lourds de champignons !
Nous quittons la vallée pour remonter vers La Bessière et prendre une piste qui nous ramène vers Arcomie.
C'est là que Louis va remporter le "challenge" de la journée avec ce magnifique cèpe de 854 grammes.
(Et il était bon, note du rédacteur)
(Et il était bon, note du rédacteur)
Une dernière montée et voici les toits d'Arcomie.
Nous nous regroupons autour de Geneviève, qui nous a réservé un agréable goûter, et la remercions de nous avoir fait découvrir cette belle région avec cette randonnée très variée qui finalement aura été proche des 15 kilomètres.
Merci Geneviève.
Merci également à Marinette, André, Jean-Pierre et Patrick pour leurs photos.
