Vie du club

Les Grès rouges

Il fait froid en ce matin du 18 mars à la sortie du Ségala, mais nous sommes malgré tout 13 Randonneurs de la Fare à écouter les consignes précises de Marie-Françoise Mercier, notre guide du jour.

 
Peu après le départ, à hauteur du hameau de la Blaquière, se dévoile un joli panorama sur la vallée du Lot, Banassac et les contreforts du Causse de Sauveterre.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous commençons à monter et à nous réchauffer un peu !
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
Un peu plus loin, manifestement transformée en résidence secondaire, voici notre première ferme de grès rouge.
Surprenante la couleur de ces volets !
 
 
 
 
 
 
 
Nous passons bientôt à hauteur de la Cazette sans nous y attarder ...
 
 

... avant de continuer notre route entre les pâtures déjà investies par les moutons.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous passons à hauteur du Brouillet, bel ensemble bien restauré.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Et nous voilà repartis, cette randonnée est bien agréable malgré l'air frais et les nuages menaçants qui se profilent à l'horizon.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous partîmes treize, mais par un prompt renfort nous nous vîmes quatorze en arrivant à la côte 686.
Bravo René, mieux vaut tard que jamais !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C'est donc au complet que nous entrons dans le Mirabal.
 
 
 
 
 
 
 
Voici enfin une construction typique en grès.
Le grès est une roche sédimentaire formé par la cimentation de grains de sable (grésification). Le grès de la vallée du Lot s'est formé au Permien (-298 à -254 MA)
 
 
 
 
A la sortie du village, nous nous attardons un instant devant la vallée du Lot et le village de Malvezy blotti dans un coude de la rivière, devant, on distingue l'imposante ferme des Clergues que l'on reverra.
 
 
Le paysage a un petit côté "alpage" mais les chalets ne sont pas en bois.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous descendons vers le Valat des Remougousses ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

... avant d'en sortir, cette fois, nous sommes parfaitement "chauds" !
 
 
 
Sur la crête, se découpe le village de Montagut que nous allons traverser.
 
 
A l'entrée du village nous découvrons une vieille ferme typique "recroquevillée" dans la pente ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et un peu plus loin, cette bâtisse dégage une impression de puissance.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nous entamons la descente vers la vallée du Doulou en suivant une "calade" bordée de murets ancestraux qu'emprunte le GR 6, Chemin de Saint-Guilhem.
 
 
Un peu avant Lescure, nous prenons la pose devant un ancien corps de ferme et la vallée du Lot ...
 
 
... avant de descendre visiter ce beau village ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... où l'on trouve de belles fermes de grès rouges ...
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 et de belles demeures restaurées dans l'esprit. Cependant, Lescure est bien un village de résidences secondaires, qui doit toutefois être bien agréable l'été.
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Certains détails d'architecture n'ont pas manqué de nous interpeler, canalisation ou oculus ?
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous finissons quand même par reprendre notre route et descendons vers Cantarone ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... où nous franchissons le Doulou sur un respectable vieux pont ... de grès rouge !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C'est un peu après que nous nous arrêtons pour notre pause-déjeuner, qui sera vite "expédiée" ...
 
 
... car la pluie vient de s'inviter dans notre randonnée !
 

 
 
 
 


Mais la giboulée est déjà un souvenir quand nous traversons Lausselinck, qui, malgré ses efforts, n'a pas le cachet des villages déjà rencontrés.
 
 
 
 
 

 








Curieuse cette croix avec la Vierge au centre qui surmonte deux anges de profil, voici qui n'est pas commun !




Au carrefour du Pont de Doulou, un chat ... de grès rouge, nous indique la direction pour franchir le ruisseau.
 

Nous laissons sur notre droite l'imposant domaine des Clergues que nous avions aperçu à la sortie du Mirabal.
 
 
Un peu plus loin nous remontons vers la Peyrière ...
 

... puis le Viala, ancienne paroisse qui devait être bien importante ...


 ... si l'on en croit l'importance de ce bâtiment qui ressemble à l'ancienne école du village avec son préau et les toilettes que l'on ne voit pas sur la photo.








Après être descendus vers Pratnâu, nous bifurquons dans le village pour emprunter une piste ...
... qui va nous amener aux Sallèles que domine le château éponyme.
 
 
 Cette imposante demeure classée est datée du 16° siècle, vendu comme bien national, elle a appartenu au propriétaire du château de Saint-Saturnin, avant d'être reconverti en institution pour religieuses. Aujourd'hui privé, il accueille un hôtel-restaurant.


Une dernière montée et nous voici au Ségala.


 A l'arrivée, c'est autour d'un goûter apprécié, que nous remercions Marie-Françoise et Ginette pour cette belle randonnée, dépaysante, qui nous aura permis, entre les gouttes, de nous "remettre en jambes".


Merci à Patrick pour ses photos.