Le Viaduc de Garabit

                             10 randonneurs au pied du géant de fer , sous un soleil rayonnant. 

                                                Montée en lacets  sans se presser  

                                                Longer la voie ferrée sans se déferrer

Un peu de départementale 909 pour le mental

                                                       Plongée vers la retenue dans le Val 

Traversée à la nage courage .La passerelle de Valadour suspendue au pied  du promontoire rocheux du château de Corbières Vieux. 

Montée vers Chaliers sans chialer .une halte s’ impose, très beau village .Il se remarque par sa situation en aplomb de la vallée de la Truyère et le charme de son bâti le long d’ une étroite ruelle menant à l’ église .Le bourg a fait l’ objet d’ aménagements remarquables .

Sur le parcours du chemin des écoliers allant à Signalauze ,quelques  pauses buissonnières : jus de raisin et galettes

Un peu de fraîcheur au moulin de Guélit ayant appartenu à Dantile de Ligonès . 

Remontée vers Signalauze lieu incontournable de l’ histoire de l’ école de  Clémence Fontille : Ecomusée de la Margeride que l' on peut visiter.

Retour sur la voie ferrée sans s’ affairer; surprise il est là le viaduc de Garabit, vue de dessus , vue étonnante ,panoramique, impressionnante

Hommage à l’ architecte concepteur Léon Boyer lozérien né à Florac et àu réalisateur Gustave Eiffel.

Le Géant de la Truyère 564 m de long,129m de haut et sa couleur « rouge poinsettia »dit rouge Gauguin 

Descente sur la route , pas de déroute en longeant le Viaduc un peu raide.Cette arche monumentale force l’ admiration.

Arrivée au pied du viaduc , dégustation finale :limonade jus de raisin maison, gâteau aux figues en ayant désinfecté  les mains , puis le gosier.

Merci à Thérèse et Raymond animateurs de  cette belle rando avec leurs photos ainsi que celles de Frédéric.

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Poésie de Raymond

 GARABIT au  BON GABARIT

Il fallait un grand homme ou plutôt deux génies
Pour concevoir l’ouvrage appelé Garabit,
Carcasse de métal pour deux rives unies,
Soutenant la structure au méga gabarit.

Gustave Eiffel d’abord, célébrité mondiale
Dont la fameuse tour, à Paris, à son nom,
Tient dans tous les esprits une estime cordiale,
Forgeant, d’elle et de lui, cet immortel renom.

Léon Boyer, enfin, un enfant de Lozère,
Brillant ingénieur débordant de promesses
Règlera le tablier, question de savoir-faire,
Dont nous pouvons encore admirer les prouesses.

Un viaduc ferroviaire à la tenue altière
De toute sa splendeur domine le vallon,
Fierté des cheminots et de la France entière,
Parangon des exploits dont il est l’étalon.

Plusieurs arches de fer enjambent la Truyère,
Qui sans plier jamais sous le poids des fardeaux,
Arquent leur forte échine à l’aspect de gruyère,
Sur fond de vide et plein, en autant de gâteaux.

Raymond DELMAS
Le 11 septembre 2018