Vie du club

Alteyrac

Derrière le stade d'Alteyrac, en ce dimanche glacial du 7 février, malgré des prévisions météorologiques pessimistes, nous sommes 16 Randonneurs de la Fare à avoir répondu à l'appel de Magali Guillou de revenir arpenter la Margeride.


 

 

 

Nous voici partis, heureusement, nous avons le vent dans le dos.

 

 

 

Une fois la crête franchie, nous descendons vers Alteyrac, village aux "portes de la Margeride".

Ici, "l'influence calcaire" du Causse de Mende est encore perceptible comme dans l'architecture de l'ancienne école avec ses blocs de calcaire et ses arcs de décharge au dessus des fenêtres.




 

Et pourtant, l'ambiance générale rappelle bien un village agricole de Margeride ...

 

 

 

 

 

 

 

... avec ses murs massifs et ses fenêtres étroites.

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le village en descendant le vallon du Ruisseau d'Alteyrac.

Nous l'avons entendu bien avant de le voir, voici le Ruisseau d'Alteyrac ...

... il fait partie des cours d'eau qui ont érodé et raviné la bordure sud du plateau du Palais du Roy dans leur course vers le Lot, un peu comme les "boraldes" de l'Aubrac.

Nous continuons notre descente.


 
 
 
 
 
 
 
 En contrebas un courant violent se fait entendre, c'est le ruisseau de Las Ondons que nous allons devoir franchir à gué.
Cela me permet de rappeler les différentes méthodes de franchissement de gués.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il y a le franchissement dans la foulée, méthode dite du "troupeau de gnous", certes la plus rapide mais qui ne garantit pas de garder les pieds au sec.
 
Il y a le franchissement à "l'équilibriste", il faut avoir de grandes jambes ce qui n'est pas donné à tout le monde, et parfois on peut ne pas se mouiller que les pieds.
 
Il y a aussi le franchissement futé qui nécessite d'avoir un grand sac pour mettre les bottes et une connaissance de la hauteur de l'eau.
 
Et enfin, il y a le franchissement à l'ancienne, plus rustique mais plus sûr à condition d'avoir une bonne serviette.

Cette dernière photo me permet de rappeler qu'en Aubrac et en Margeride on peut encore trouver des moules perlières qui peuvent vivre près de 150 ans.
En ce qui nous concerne, si nous n'avons pas les moules, nous avons au moins un pêcheur.
Sans rancune Jean-Luc !
 
Une fois le ruisseau franchi, nous remontons sur l'autre versant. Il n'y a plus de blocs de granite mais le chemin est empierré de calcaire. Nous sommes dans le prolongement du Causse d'Auge, une partie du Causse de Mende.
 
La montée nous dégage des vues vers Alteyrac en haut du vallon que nous avons descendu.
 
Elle nous permet aussi d'embrasser l'ensemble du talweg de Las Ondons, et la crête que nous emprunterons tout à l'heure.


 
 
 
 
 
 
 
Après un virage à gauche, la piste s'enfonce maintenant dans la forêt de pins.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un peu avant d’arriver sur le plateau, nous rejoignons une piste, c'est l'ancien chemin de Mende au Born.
 
Dès notre sortie du bois nous embrassons un vaste paysage, avec la zone industrielle du Causse d'Auge vers l'ouest et le Causse de Changefège qui barre l'horizon.
 
Vers le nord, c'est Alteyrac et le Piou à l'horizon.
 
Vers le sud, de l'autre côté de la vallée du Lot, voici les escarpements de La Fage et la côte 1154 derrière laquelle on devine le Ravin du Grand Enfer.
 
L'endroit est idéal pour notre photo de groupe.
NB : j'aurais bien pris la photo de Bernard, mais je n'avais pas mis mon masque sur la sienne, ce n'est guère sérieux.
 
 Nous reprenons notre progression vers l'est, on aperçoit la vallée du Bouisset dans laquelle se trouvent Saint-Martin et Le Born ...
 
... et, sur notre droite, voici La Rouvière.


 
 
 
 
 
Au carrefour côté 1016, nous reprenons vers le nord ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et nous ne tardons pas à repasser Las Ondons, il est moins impressionnant qu'en bas !
 
 
 
 
 
 
 
Autour de nous, les blocs de granite ont fait leur réapparition, nous voici de retour en Margeride.
 
Il n'est pas tout à fait 16h00 quand la neige s'invite à notre randonnée. La météo avait raison qui prévoyait des précipitations dans le créneau 16h00-19h00.


 
 
 
 
 
 
Heureusement, cela ne dure pas et c'est presque sous le soleil que nous entamons la descente qui nous ramène vers ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 ... le Ruisseau d'Alteyrac ...








... que nous franchissons à hauteur d'un joli moulin en cours de restauration.


Encore un petit effort et nous voici à Alteyrac ...
 


 
 
 
 
 
 
 ... que nous traversons jusqu'au musée consacré à la vie rurale d'autrefois ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... installé dans l'ancien four à pain rénové pour l'occasion. Covid19 oblige, il faudra revenir pour la visite.
 
Nous pouvons quand même admirer quelques vieux matériels agricoles dans le petit jardin adjacent ...

 
 
 
 
 
 
... le "ferradou"...
 
 
 
 
 
 
 
... et un bel abreuvoir en escalier sur la place Saint-Roch
 
Mais il est temps de rejoindre les véhicules et de faire honneur aux gâteaux préparés par Patrick Magali, des "valeurs sûres". 
Nous la remercions aussi pour cette belle randonnée dépaysante et pleine de surprises. Merci Magali.

Merci aussi à Marinette, Thérèse, André, Bernard et Patrick pour leurs photos.