Vie du club

Les Crottes

Par cette belle matinée du 21 mars, nous sommes 11 Randonneurs de la Fare à avoir suivi Bernard Nègre sur les bords du Lot. Finis les balcons et les corniches, nous retournons sur le Causse de Sauveterre à la découverte d'un hameau typique, les Crottes.

 

 

 Le briefing terminé, les deux groupes se mettent en marche, la piste est souple et, dans la vallée du Lot, nous sommes à l'abri du vent.

 

 

 

 Tout là-haut, les falaises du Causse nous donnent une idée du dénivelé à franchir.

Bientôt nous entrons dans la forêt domaniale de Mende, sur 5400 hectares, c'est le royaume à 84% du pin noir d'Autriche qui se plaît sur ces terrains pauvres.
 
Au fur et à mesure que la piste s'élève, la vue se dégage vers l'autre côté de la vallée du Lot, vers la Cham de Blanquet et le Col de Vielbougue ...
 
... ou Cultures que dominent les hauteurs de Chaumabouc.

 
 
 
 
 
 
La pente continue de s'élever ...
 
 
 
 
 
 
 
 
... nous révélant des vues encore plus lointaines, vers Cénaret et son piton, et la table calcaire de Chastel Viel.
 
La pente se fait encore un peu plus pentue et ...
 
... et nous coupons bientôt le Ravin du Maure où l'eau a cessé de couler même s'il subsiste quelques stalactites sur la cascade.

 Cette fois, nous ne sommes plus très loin du plateau.
 

 
 
 
Effectivement, le groupe de tête attend un peu plus haut sur une espace plus plat. 
Il signale que nous allons quitter la piste pour aller  admirer ...
 
 
 
 
 
... un vestige de l'Age de Bronze. Il est dommage qu'une des dalles de couverture n'ait pas supporté les outrages du temps ou des pillards !
 
Mais ce dolmen mérite bien une photo.








 

 

Nous repartons sur des pistes ombragées et roulantes, des pistes qui donnent envie de marcher !

 

 

 

 

 

 

 

 

 Un peu plus loin, nous quittons notre axe de marche pour un autre lieu insolite qui ne figure pas non plus sur la carte, ...

... cette magnifique "lavogne" naturelle qui, elle aussi, vaut le détour et une photo.

Il ne faut plus traîner car nous avons rendez-vous aux Crottes et c'est encore loin.

Nous longeons un "polje" ou plutôt une "doline", ces dépressions où se sont accumulés les sédiments et qui ont permis aux Caussenards d'en retirer fourrage et seigle.




 

 

Encore une montée et ... 

 

 

 

 

... nous débouchons sur un large plateau couvert de champs et de pâtures.

Et nous finissons par arriver aux Crottes. C'est ici que nous avons rendez-vous avec Jean-Pierre et son épouse Muriel.

Dès l'entrée, la vocation agropastorale du hameau est bien affirmée, avec des établissements modernes d'un côté et ces vieilles pierres de l'autre. Jean-Pierre lui-même est un éleveur en retraite qui s'ouvre à d'autres expériences dont l'apiculture.


 

 

 Les Crottes est un hameau caussenard typique et aurait dû se nommer les Voûtes mais le "clerc" chargé de l'enregistrement l'a fait en patois, "croto" pour la voûte.

 

 

 

 Un charme certain se dégage de ce joli hameau qui doit être bien agréable en période estivale.


Nous retrouvons Jean-Pierre et Muriel près de chez eux et nous les remercions, Jean-Pierre pour avoir posé les pancartes qui nous ont menés aux curiosités de la matinée et Muriel pour l'excellent cake qu'elle nous a préparé. Puis il est l'heure de déjeuner et là, il faut se rendre à l'évidence, aucun de nos photographes n'a pris notre belle "salle à manger" ensoleillée en photo. Un a été vu un verre de rosé à la main, un autre papotait et un dernier coupait du gâteau !!!

C'est avec regret que nous reprenons notre chemin ...

... et saluons une dernière fois ce beau hameau des Crottes

 

Un peu plus loin, nous nous engageons sur une piste qui descend doucement vers le Lot.

Très vite, les bords de la ravine se relèvent ...

... tandis que nous arpentons maintenant une "calade" abrupte qui dévale au fond du Valat de Crueize.



 

 

La pente se fait moins forte et la piste s'élargit, au carrefour, nous allons bifurquer vers l'est et ...

 

 

 

... remonter sur une piste en corniche au-dessus du Lot.

Bien entendu, la vue sur la rivière et ses méandres est imprenable.

Nous commençons à descendre.

Nous profitons de la vue qui s'offre à nous, ici Cénaret.

 

 

 

 Bientôt, les résineux cèdent le pas aux feuillus ...

 

 

 

 

... et nous ne tardons pas à retrouver les bords du Lot, que nous allons remonter car Bernard a une dernière curiosité à nous montrer.

 

 J'ouvre une parenthèse pour signaler que, printemps oblige, nous avons pu observer les premières fleurs de la saison. Je rajoute cette "tussilage" à notre herbier. Cette "chasse la toux" figurait autrefois sur les enseignes des apothicaires.

 

 

Et nous arrivons enfin à cette dernière curiosité, Lou Robeirol, petite rivière qui se jette dans le Lot en petites cascades multiples. Et pourtant, le Ravin du Maure était sec. En fait, cette rivière est une "exsurgence" qui coule de la Grotte Guichard aussi appelée Fount del Latch.

 C'est sur ce site magnifique que nous nous quitterons non sans avoir remercié Bernard pour cette belle randonnée sportive et remplie de surprises.

Merci aussi à Marinette, Bernard et Patrick pour leurs photos, même si ils ont laissé passer la photo du déjeuner.