Vie du club

Volpillac

Nous ne sommes que 8 Randonneurs de la Fare, devant la mairie de Javols, en cette matinée du 14 mars, à écouter Magali Guillou et, comme elle, à avoir parié sur un répit des intempéries.

Le schéma est clair, nous allons quitter la vallée du Triboulin et monter vers la ligne de crête séparant les bassins de la Truyère et de la Colagne avant de redescende vers javols.

 

 

 Après avoir franchi le Triboulin, nous quittons Javols, il fait "un froid de gueux" !

 

 

 

Un peu plus loin, première pause pour observer le Ruisseau de la Bessière. Oui Badra, il est juste sous tes pieds !

Nous en profitons aussi pour contempler les imposants bâtiments de la Ferme du Pont ...

... et son moulin le long du Triboulin. En ce moment, la rivière, affluent de la Truyère, est en eau mais pour garantir le niveau pendant l'étiage de cette dernière, un canal souterrain amène de l'eau du Lac du Moulinet vers le Triboulin, au niveau du Couffinet.

C'est beau et c'est une photo de Lozère parmi les plus prisées des touristes.

Et il y a même de belles Aubrac pour nous souhaiter bon vent, elles sont aussi vraiment jolies.

Avant Orbagnac, nous quittons la route pour une piste qui longe la vallée.


 

 

 Il fait vraiment froid dans ce fond de vallée.

 

 

 

 

Un dernier coup d'oeil vers la vallée du Triboulin et Javols dans le fond ...


 

 ... et nous empruntons un raidillon qui nous fait quitter la vallée.




Après une montée qui nous réchauffe un peu, nous arrivons en vue des Combettes.

 

 

 

 C'est un joli petit hameau ...

 

 

 

 

 

... qui doit être plus vivant à la belle saison.

Il y a même "une cabane dans le fond du jardin".

Dans le fond de vallée, il y a même un magnifique exemple de rénovation réussie.

Nous quittons le vallon des Combettes ...


 

 

... pour atteindre la D73 que nous suivons jusqu'à l'entrée d'Orbagnac ...

 

 

 

 

... où nous empruntons une piste qui serpente entre les pâtures.

 
 
 
 
 
Puis nous bifurquons vers la Bessière.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En Margeride, l'érosion nous réserve parfois les résultats les plus inattendus.
Qui a dit un casque ?

Arrivés en vue de la Bessière, nous décidons d'y immortaliser notre passage !

C'est là aussi, que bien protégés du vent, nous attaquons notre déjeuner pendant lequel nous faisons honneur à une valeur sûre, le "cake poires-pépites de chocolat" de Magali.

Puis il est temps de repartir vers la Bessière ...


 

 

 

... où nous prenons le temps d'admirer les belles fermes typiques joliment restaurées.

 

 

 

 

Vraiment très beau !

 

 

 

Ces hellébores ont l'air d'apprécier les lieux et le climat.

 

 

 

 

 Puis nous quittons la Bessière par une piste qui va nous ramener "au vent".


Effectivement, au fond voici la D2 qui suit la ligne de crête séparant les bassins de la Truyère et de la Colagne. Nous allons la suivre jusqu'à la Croix rouge.

Sur la route, malgré le vent, nous profitons du paysage. Voici Fortunio, immanquable, ...

 ... et là, camouflées dans les arbres, il ne fallait pas manquer les tours du Château de Combettes.

Après la Croix rouge, nous empruntons une piste qui nous ramène vers Javols. Mais les ornières laissées par les forestiers nous obligent à couper à travers bois.

Tout au fond voici Javols. Ah qu'elles sont belles, souples et "roulantes" les pistes de Margeride.


 

 

 

 Après un coude de la piste, voici un village sur notre droite.

 

 

 

 C'est bien Volpillac que nous allons traverser pour rejoindre le GRP Tour de la Margeride qui passe dans le fond.

 Plus loin sur le GRP, nous atteignons un promontoire qui domine la vallée du Triboulin. Magali en profite pour nous parler d'Anderitum, « sur le gué », ou «prés du gué » en gaulois, capitale gallo-romaine d'une tribu gauloise : les Gabales.
 Anderitum était à l'époque une étape de la voie romaine qui se dirigeait vers Segodunum (Rodez), à travers l'Aubrac.

Cette petite métropole pouvait comprendre, à la fin du IIe siècle entre 5000 et 10000 habitants et elle est restée jusqu'au Moyen-Age le siège de l'évêché.

Puis Magali nous parle des fouilles qui débutent en 1828 et jusque dans les années 1950-1960. De 1969 à 1978, l’abbé Pierre Peyre, chargé de recherches au CNRS, dirige plusieurs campagnes de fouilles permettant de mettre au jour un quartier d habitations entre l'église et le cimetière, site classé. Bien entendu, elle nous conseille de visiter le musée quand il rouvrira.

Nous rejoignons Javols en longeant la "cavea" (mur des gradins) du théâtre antique.

 
 
 
 
 
Et, après avoir franchi le Triboulin sur un modeste pont Eiffel, ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... nous sommes accueillis sur la place de la mairie par une Borne Milliaire, de celles qui jalonnaient autrefois les voies romaines.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tout à côté, en voici d'autres sur l'édifice dans lequel, dans les années 30, l'abbé Vassal, curé de Javols, entassait les découvertes des fouilles, elles ont ensuite rejoint le musée.
 
C'est fini, nous avons évité les giboulées, le pari était gagnant.
Il ne nous reste qu'à remercier Magali, un grand merci Magali d'avoir maintenu cette bien belle randonnée.
 
 Merci aussi à nos photographes, Marinette, Jean-Luc, Milou et Patrick. Aujourd'hui, Ce n'était pas chose facile que de prendre des photos avec le froid.