Une certaine effervescence régnait sur le parking de la ferme-auberge du Sauvage, aux confins de la Lozère et de la Haute-Loire, en cette magnifique matinée du 27 juin.
En effet, 44 Randonneurs de la Fare avaient répondu à l'appel de Denise Calmettes pour la traditionnelle "rando-repas" de fin de saison.
Il faut dire aussi que Le Sauvage est un lieu majestueux et qu'il faisait un temps splendide
Et ici, sur ces montagnes de Margeride en Haute-Loire, nous sommes en terre de randonnée,
comme nous allions pouvoir nous en rendre compte en suivant Gérard, notre guide de la matinée, "régional" de l'étape !
C'est parti pour une quarantaine de marcheurs sur une "boucle de mise en bouche" d'un peu plus de 9 kilomètres et 200 mètres de dénivelé.
L'allure est vive et le pas alerte et les conversations vont bon train.
Les Randonneurs de la Fare sont heureux de se retrouver si nombreux.
L'ambiance est à la décontraction, peut-être est-ce dû à l'approche du 14 juillet !
Après avoir suivi le ruisseau de la Virlange, nous atteignons la D587, Le Sauvage s'estompe dans le lointain.
Peu après le Foyer de ski de fond une petite pause est la bienvenue pour prendre connaissance de ce qui va suivre.
Tout d'abord, rejoindre et suivre la ligne de crête frontière entre la Lozère et la Haute-Loire,
puis profiter du panorama sur la vallée de la Truyère.
Le tour d'horizon est assuré par notre guide qui connaît bien ces crêtes pour y avoir passé une partie de son enfance
Mais il faut repartir, car plus haut, c'est encore plus beau !
Comme la nature est toujours aussi jolie, nous en profitons pour compléter nos connaissances en botanique
Enfin, là-haut apparaît la côte 1439 point culminant de notre périple.
La pause au sommet est la bienvenue pour tous.
Il est alors temps d'embrasser le magnifique paysage qui s'offre à nous. Le regard porte jusqu'au Plomb du Cantal et les éoliennes du Truc de l'Homme sur l'Aubrac. Dans la vallée de la Truyère on devine les nombreux villages et la Tour d'Apcher fièrement dressée.
Mais il est temps de descendre pour ne pas faire attendre les cuisiniers.
Non, ce n'est pas le Rideau de Fer mais la clôture du Parc des Bisons d'Europe de Sainte-Eulalie, en Lozère.
Les éléments de tête apercevront un bison qui hélas n'attendra pas les photographes.
Un dernier virage et notre colonne entre dans la forêt qui couvre la Montagne du Trou de Louve.
Nous ne sommes pas les seuls à y profiter de la fraîcheur des couverts.
Non, ce n'est pas le Rideau de Fer mais la clôture du Parc des Bisons d'Europe de Sainte-Eulalie, en Lozère.
Les éléments de tête apercevront un bison qui hélas n'attendra pas les photographes.
Un dernier virage et notre colonne entre dans la forêt qui couvre la Montagne du Trou de Louve.
Nous ne sommes pas les seuls à y profiter de la fraîcheur des couverts.
La descente s'accentue en direction du vallon de la Bessayre.
Et bientôt, nous voici de retour au Sauvage.
Ancien domaine forestier puis agricole, le Sauvage est resté pendant 599 ans la propriété de l’Hôtel-Dieu du Puy en Velay. Les pèlerins de Saint-Jacques y faisaient étape.
Le domaine sera mis en fermage jusqu'en 1816, date à laquelle il sera vendu à la famille Saint-Léger et ses descendants, les Chirac.
Puis il devient la propriété du Conseil Général de la Haute-Loire.
Rénové, un collectif de 31 agriculteurs y assure, depuis 2009, par Délégation de Service Public accordée par le Conseil Départemental, restauration et hébergement notamment au profit des pèlerins.
Leurs objectifs sont multiples, mise en valeur du patrimoine agricole du département, vente en circuit court de leurs produits, aménagement du territoire etc...
Il y aurait bien d'autres choses à dire mais il nous faut rejoindre le bâtiment pour le déjeuner. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'auberge :
Après un apéritif à base de vin blanc doux et de gentiane, l'entrée se compose d'une tartine au fromage grillée, d'un soufflé au fromage, de charcuterie et de salade. Comme pour le reste du repas, tous les produits proviennent de chez les agriculteurs du collectif.
Le plat de résistance se compose d'une blanquette de veau accompagné d'une purée de raves et de gratin de pomme de terre.
Le choix était difficile entre la faisselle accompagnée de confiture de pêches ou le plateau de fromage servi avec une confiture pomme-betterave délicieuse.
Même situation cornélienne pour le dessert entre le moelleux à la châtaigne et la tarte à la rhubarbe.
Il se murmure que certains auraient pu bénéficier des deux !
Il est temps de conclure, et comme dans les albums d'Astérix, c'est sur une photo du banquet que nous refermerons notre album de la saison 2014-2015, non sans remercier Denise et Gérard pour ce magnifique "Final" et sans oublier les photographes, André, Milou et Patrick.