Vie du club

Le sentier de Gasbiel.

Bien décidés à ne pas se laisser impressionner par la douzaine de kilomètres et les près de 540 mètres de dénivelé à effectuer sous une température qui s'annonce caniculaire, ce sont quinze Randonneurs de la Fare qui quittent le Pont-de-Montvert par cette belle matinée du 5 juillet.
 
Ils  veulent profiter de cette ultime randonnée de la saison qui doit les emmener autour de la haute vallée du Tarn sur les contreforts des Monts-Lorère.
 


 
 
 
 
Rapidement, le groupe s'éloigne de la rivière, mais il la reverra bientôt.  
 
 
 
 







Afin de ne pas emprunter la D998 trop fréquentée en ce début de saison touristique, le choix a été fait d'utiliser pour le début de circuit l'itinéraire final qui suit le GR72.

 
Le sentier suit une "calade", ces chemins empierrés que nos anciens utilisaient pour se déplacer
 
 
 
 
  
 
 
 

 
 
 
 
 
La "mise en jambe" se fait rapidement en suivant la pente qui s'accentue. 
 
 
 
 
 
 
 
Le Pont-de-Montvert est déjà loin derrière nous. 

 
 
 
 
 
 
Devant nous s'étale la vallée du Tarn qu'il va falloir remonter en suivant les crêtes à notre droite. 
 
 
 
 
 
 
 
 



 Mais il est temps d'utiliser la piste qui va nous ramener sur l'itinéraire initial.
Tout autant que les frondaisons, c'est le vrombissement du Tarn vers lequel nous redescendons qui procure un rafraîchissement délicieux.









 




 
Nous y voici, la rivière est franchie au pont de la Pierre. 
Mais il a fallu redescendre à 958 mètres,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
et il nous faut donc remonter, les ravissements de la descente vers la rivière sont déjà loin.  
 
 
 
 
 
 
 Enfin voici Frutgères charmant petit hameau qui a connu des jours meilleurs.
Autrefois chef-lieu de paroisse bien avant que le Pont-de-Montvert ne se développe, il avait su profiter de l'apport économique que représentait l'installation de la Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem à l'Hôpital. 
 
 
 
Mais les conséquences de la Révocation de l'Edit de Nantes vont ruiner le village. Le 25 juillet 1702, l'abbé François Reversat sera assassiné par les Camisards dans son église qui sera détruite.
 
 
 
 

 
 
 
C'est le Pont-de-Montvert qui va se développer au détriment de Frutgères. Et c'est un village qui ne compte plus que trois résidences principales que nous traversons aujourd'hui,
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 sous le regard curieux de quelques rares habitants.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais il est temps de repartir toujours en suivant les "calades".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La montée continue sous la chaleur qui est bien au rendez-vous. Ce qui n'empêche pas les randonneurs  de profiter des magnifiques paysages de la vallée du Tarn.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous voici bientôt au Merlet, charmant hameau un temps abandonné,
 
 
 
 
 
 
 




mais qui a su revivre en transformant ses habitations en autant de gîtes et chambres d'hôtes.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais il ne faut pas traîner et reprendre notre ascension.
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
Qu'ils sont beaux ces   chemins des Monts Lozère ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin voici Felgerolles, le temps d'une rapide pause avant d'entreprendre la dernière difficulté de la matinée.
 
 
 
 
 
 
 


Nous passons rapidement devant le gîte municipal, mais n'avons malheureusement pas le temps de visiter le village à l'architecture remarquable.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous voici repartis à l'assaut des hauteurs du Ronc de la Saume,
 
 
 
 
 
 






laissant bien vite Felgerolles au fond du Valat de la Faysse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Encore un effort !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C'est fait, après avoir franchi les 1300 mètres, nous voici de nouveau face à la vallée du Tarn et, au loin, les sommets des Monts Lozère.
 
 



Il ne nous reste plus qu'à descendre vers la rivière, quelle fraîcheur,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
à la franchir sur le Gasbiel, le vieux gué, qui permettait autrefois de relier Frutgères à l'Hôpital,
 
 
 
 
 
    



 

    et enfin de profiter d'une pause méridienne méritée et rafraîchissante.
Sans oublier de remercier Magali pour son cake à l'orange.
 
 
 

 
 
Il faut pourtant repartir, sortir du lit de la rivière et rejoindre, par la route, le hameau de Villeneuve, la chaleur est accablante.
 





A l'entrée de Villeneuve, une source, protégée par un toit de chaume, va permettre de compléter les bidons.
 
 
 
 
 



 
 
Pressés de rejoindre la fraîcheur des frondaisons du bord du Tarn, nous nous empressons de quitter la route sous l'œil amusé  des riveraines qui, elles, ont trouvé le frais sous les genêts. 




 
 
 
 
 
Au frais sous les couverts, nous avalons les quelques centaines de mètres qui nous séparent de La Veissière (le coudrier).    







 L'arrivée n'est plus très loin et nous rejoignons le tracé du GR72 emprunté ce matin. La dernière montée,

                                           et enfin là-bas, voici le Pont-de-Montvert, il ne reste plus qu'à descendre. 
 Il est à peine plus de 15h00 lorsque nous nous regroupons pour la dernière photo de la saison. La journée fut chaude mais cette dernière sortie valait d'être vécue, ne serait-ce que pour la beauté sauvage des paysages et cette alternance entre fraîcheur et aridité, entre rivière et montagne.
Merci Marinette pour cette journée et à bientôt à tous.
Merci aussi à Bernard, Milou et Patrick pour les photos.
 
 
Pour les amateurs de vieilles voitures, un petit cadeau de la rédaction !