Ce qui a le plus surpris les 16 Randonneurs de la Fare qui se préparaient sur le parking de la mairie de La Panouse, en ce "matin de reprise" du 6 septembre, ce fut certainement les 6° affichés sur les thermomètres et l'effet de froid renforcé par un fort vent de nord. Même si certains, optimistes, avaient choisi des tenues encore estivales.
Ils avaient répondu à l'appel de Patrick qui proposait de commencer la saison sur les hauteurs de la Margeride.
Les premiers pas nous conduisent à l'église Notre -Dame de l'Assomption avec son caractéristique clocher à peigne.
Dédiée à la Vierge, elle est datée de 1822.
Elle est particulièrement pimpante et bien entretenue,
à l'image de l'ensemble du village,
frais, agréable et décoré avec soin.
Plus loin, d'imposants corps de ferme et de magnifiques taureaux Aubrac nous rappellent la vocation agricole de La Panouse.
Mais il est temps de repartir,
pour rejoindre les hauteurs de la Margeride qui se dessinent dans le lointain.
La piste s'élève lentement et le massif nous protège un peu du vent qui n'a pas faibli.
Bientôt elle s'engage dans le Bois du Chade.
Et nous arrivons bien vite à Martinac.
Il est temps d'entamer la montée vers le Roc de Fenestre. La pente se fait plus rude mais la piste qui serpente dans la bruyère est agréablement souple.
Nous évitons soigneusement de déranger les hôtes des lieux.
Il est vrai qu'un habile système de chicanes permet de passer sans encombre les nombreuses clôtures, même si la manœuvre n'est pas toujours aisée.
Avec l'altitude le vent, toujours violent, a fait son retour mais le paysage qui se dévoile permet d'oublier bien vite ce désagrément.
Enfin nous voici au sommet.
Si le soleil a fait son apparition, le vent vient un peu gâcher le tour d'horizon autour de la table d'orientation. Mais au loin on devine malgré tout les Monts du Mezenc et le Mont Gerbier de Jonc.
Après quelques centaines de mètres sur la route,
Dans le fond du val, un magnifique "arbre en boule" a visiblement retenu toute l'attention de nos photographes ! Quelques souvenirs de jeunesse peut-être ?
Aller, un dernier raidillon,
Il est temps de trouver un peu d'abri sous le sommet pour la pause déjeuner.
Avec le vent le rosé est resté frais, merci Maurice. 
Restaurés et un peu réchauffés, nous nous remettons en route vers le Roc de Serre,
laissant derrière nous le Roc de Fenestre.
Bientôt, nous quittons la zone de landes
pour entrer dans une zone plantée d'épicéas, si la vue y est plus limitée, au moins y sommes-nous à l'abri du vent.
Nous voici bientôt au col des Trois Sœurs, le temps d'un petit tour d'horizon pour situer la source toute proche de la Truyère, parler de l'arboretum de Curie et montrer le GR43 qui emprunte une ancienne "draille" de Margeride,
et nous "immortalisons" notre passage en ce lieu qui connut la fin tragique d'Aurélie, Elisa et Justine, trois sœurs de La Panouse, disparues dans la "tourmente" tandis qu'elles revenaient d'un bal à La Villedieu.
Après quelques centaines de mètres sur la route,
nous apercevons bientôt La Panouse en contrebas.
Une piste en cendrée nous ramène doucement vers l'arrivée.
Dans le fond du val, un magnifique "arbre en boule" a visiblement retenu toute l'attention de nos photographes ! Quelques souvenirs de jeunesse peut-être ?
Aller, un dernier raidillon,
et il nous reste à remercier Magali pour ses talents de pâtissière et Patrick pour cette belle randonnée de rentrée.
Merci aussi à nos photographes, Marinette, André, Bernard, Milou et Patrick.
