Vie du club

Le Sec

28 février, entrée du village de Le Sec, 22 Randonneurs de la Fare avaient choisi de braver les éléments et de faire confiance aux prévisions météorologiques.
 
 
Ils écoutaient donc Marinette Hugon, notre présidente et guide du jour donner ses dernières consignes.
 
 
 
 
 
Nous voilà partis, la piste est bien trempée et le sol promet d'être lourd.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes bien sur le Causse de Sauveterre avec ses dolines cultivées ...
 
 
 
 
 
 
 
 
... et ses murets de pierres sêches qui courent vers les hauteurs pour délimiter les pâtures.
 
 
 
Nous voici bientôt à la "lavogne" de Lestrade, un de ces abreuvoirs à moutons typiques des causses ...
 






 ... ici c'est le terme de "lavagne" qui est employé, mais comme les deux sont une francisation de l'occitan "lavanha", ils peuvent être utilisés indifféremment.
 
 
 
 
 
Bizarre, ça bouge !
Ah oui des grenouilles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous en profitons pour faire un petit clin d'œil à nos photographes, merci André.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais il est temps de repartir, le ciel qui se reflète dans le miroir de la "lavogne" n'a rien d'engageant.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous quittons bientôt la piste pour nous engager vers les hauteurs de Laumède ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et arriver au dolmen du même nom.
 
 
 
 
 
 
 
Le dolmen de Laumède, appelé « Le Géant » pour sa table de 10 tonnes, est l'un des plus impressionnants des quelque 500 dolmens que compte la Lozère. Les fouilles entreprises permettent de le situer entre le Chalcolithique (-2500 à -1800 avant J-C.) et la fin de l’Age de Bronze (-1200 à -700 avant J-C.).
 
 
 
Cela mérite bien une photo !
 
 
 
Nous redescendons vers la piste principale sous un ciel de plus en plus menaçant.
 
 
 
 



En chemin, nous ne manquons pas d'admirer ce puits avec son escalier et sa main courante.
 
 
 
 
 
 
 





Voici Laumède Haute, l'habitat traditionnel y a été restauré ... 












... le mélange ancien-moderne paraît certes hardi mais ne manque pas de charme. 













Nous arrivons en vue de La Nojarède ...















... quand le ciel, qui nous avait été clément jusqu'alors, semble changer d'avis.













Les premières gouttes tombent tandis que nous entrons dans le village.










Nous avons juste le temps de jeter un œil sur l'ancienne école où la soif de savoir vient s'exposer jusque sur le portail d'entrée ...






... et il nous faut passer "en configuration pluie", avec option parapluie pour les uns ...















... ou cape et "poncho" pour les autres.










Ce n'est que lorsque nous atteignons le carrefour des départementales 31 et 44, que la pluie daigne nous laisser en paix, nous en profitons pour faire une pause.

























Un peu plus loin, voici le hameau des Arts ...
















... ici aussi, la résidence secondaire restaurée côtoie ...














... l'architecture caussenarde traditionnelle ...













... jusqu'à cet étonnant linteau ! 

















Nous descendons maintenant vers Le Sec ...















... toujours attentifs à ce qui nous entoure, comme ce muret de pierres , témoignage d'un savoir ancestral ...







... ou le Truc de Fortunio, encore enneigé, et les éoliennes de La Boulaine dans le lointain.






Au détour du chemin nous rencontrons certainement les rares derniers acteurs de cette vie agropastorale du causse ...








... le cheval de trait, quelle allure, ...


... quelle puissance !



Et voici Le Sec dans le lointain, nous aurons encore vécu une belle promenade sur ce Causse de Sauveterre, entre passé et présent, tradition et modernité.


Alors, merci Marinette pour ce voyage, et aussi pour nous avoir permis d'aérer nos vêtements de pluie.
Merci également à Marinette, Thérèse, André, Raymond et Patrick pour leurs photos.