Vie du club

Le Château de Montferrand

Dimanche 3 avril 2016 le temps prévu pour la journée semblait incertain et qu'elle fut notre surprise de voir le ciel s'éclairer en ce début d'après-midi .

En dépit d'activités organisées à Marvejols - Salon du livre d'occasion- qui a retenu nombre de nos licenciés,  nous nous sommes retrouvés  vingt randonneurs pour découvrir, sous la conduite de Paul MEISSONNIER, le circuit que devait nous conduite au château de Montferrand.







Départ du parking improvisé à Imbeque.








Chemin bordé de pulmonaires en fleur



Nous allons atteindre le domaine de BOOZ  et en particulier la MAS de BOOZ, centre médical, inauguré par Giscard d'Estaing en 1972.







Le Centre a subi de gros travaux d'aménagement et de mise en conformité, terminés en 2015.












Plan d'eau de BOOZ et son village de vacances de 43 chalets avec piscine et restaurant- location d’embarcations légères ( canoés, pédalos, planches à voile).











Nous progressons sur des chemins très différents, parfois bien carrossés et parfois boueux.

Attention où l'on pose les pieds!!














On grimpe vers le château



Voilà ce qu'il reste de ce château!

Situé sur la commune de Banassac, il domine la vallée du Lot et la route reliant Mende au Rouergue.
Construit sur l'emplacement d'une forteresse romaine, le château est mentionné pour la première fois en 1102. A cette époque, il est propriété des puissants comtes de Toulouse.



Du fait de sa position stratégique il reste une des places fortes les plus importantes de la région.


La mère du pape Urbain V, Amphélise de Sabran, serait née dans ce château à la fin du XIII ème siècle.

Occupé par les anglais  entre 1360 et 1380, le château est rendu contre rançon au roi de France qui y installa une garnison dont le rôle fut important pendant les guerres de religion.
Il sera le siège du commandement militaire du Gévaudan jusqu'à la révolution.






On escalade...
Tunnel .  A quoi servait-il ? Peut-être à conduire l'eau de pluie vers une citerne.






Les vestiges constitués par une tour et une portion de courtine datent pour l'essentiel du XIII ème et du XIV ème siècle.




En 1698, on ordonne la destruction du château, faute de pouvoir payer son entretien et, surtout, parce que cette ancienne place forte est devenue sans importance.



Ses pierres serviront à construire certaines maisons du village de Montferrand.























Nous abandonnons les ruines du château pour poursuivre notre parcours en traversant des zones boisées de diverses essences : chênes, buis qui semblent nous faire une haie d'honneur.






















Molène ou bouillon-blanc










  





Nous traversons le hameau de Paulhac, aux maisons de pierre rouge, typiques dans cette partie de la Lozère - proximité de l'Aveyron-.













Détails de l'utilisation des pierres rouges dans les constructions










 Nous retrouvons le goudron qui nous conduira à La Roquette , puis un joli chemin aboutira à Corréjac. Ce village fut victime de la peste qui sévit en Gévaudan et fit de nombreux morts.
A Corréjac ce panneau retrace ces évènements : 41 morts et 16 maisons brùlées

Extrait de La peste de 1721 : Le journal de Etienne Veyron.

La peste à Corréjac

" Tout commença il y a deux ans, en septembre 1720, à une foire de Saint Laurent d’Olt, par la faute de cet habitant de Corréjac et de ce galérien évadé qui avait fui Marseille infectée de la terrible maladie de contagion. Les deux hommes se rencontrèrent, allèrent boire ensemble et le forçat vendit au paysan quelques hardes. Le paysan rapporta chez lui ces hardes pestiférées, prit le mal et le communiqua à ses voisins : et tous ceux du village ou presque moururent. On brûla toutes leurs maisons, ce village calciné fait compassion à voir."
Le printemps arrive !!







Nous allons revenir à notre point de départ en dominant à nouveau BOOZ et son plan d'eau .


Cette randonnée a été appréciée par les 20 participants qui ont passé d'agréables moments à la découverte de la nature, de l'histoire. et de l'architecture.




Merci Paul pour avoir choisi ce parcours-découverte si proche et si méconnu de certains.

Merci aux photographes, peu nombreux mais efficaces - Thérèse, Paul, Raymond - qui ont permis d'illustrer ce compte-rendu.