Vie du club

La Pointe de Single

Après avoir sérieusement scruté les bulletins météorologiques, 12 Randonneurs de la Fare se retrouvaient à l'entrée de Quézac en ce matin incertain du 8 mai.
Nous allions suivre Marinette Hugon "à l'assaut" de la Pointe de Single.
 

 
 
 
Nous jetons rapidement un œil sur le pont gothique achevé en 1450 et son arche, sur la pile centrale, vestige d'une chapelle dédiée à Saint-Joseph bâtie en 1739. Il a été classé Monument Historique en 1931.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Puis nous entrons rapidement dans le vif du sujet, la journée sera placée sous le sceau du dénivelé !
 
 
 
 
 
 
 
Nous surplombons maintenant Quézac avec une vue superbe sur le Château de Rocheblave et les hauteurs du Sauveterre.
 
 
La piste serpente maintenant sur un plateau et devant nous se dresse, toute proche, la Pointe de Single.
 
 
 
 
 
 
 
A notre gauche voici Ispagnac, avec ses serres et ses cultures et au loin le Tarn qui remonte vers Florac.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La montée reprend et ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et nous voici bientôt à Javillet.
 
 
 
 
 
 
Situé sur un éperon rocheux, le village de Jobillet, son premier nom, s’est installé sur le site d’un « castrum » situé à mi-pente de la falaise ... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... , avec une église chef lieu de paroisse, il fut jusqu'au début du XI° siècle le seul village de la vallée quand, sur le lieu actuel de Quézac, ne s'élevaient que des cabanes au mileu des champs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aujourd'hui en ruines il reste le cadre de belles promenades ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... comme celle que nous entreprenons.
 
 
 
 
 
 
 
 
Il est temps de repartir et nous attaquons bientôt les hauteurs au dessus des Taillades.
 
 
 
 
 
 
 
 
Un dernier regard vers Quézac et Molines et nous commençons la montée du ravin du ruisseau de la Vignasse.
 
 
 
 
 
Arrivés à la limite du plateau, nous restons prudemment à l'abri du vent et des premières gouttes pour une pause préparatoire à la dernière étape de la matinée.
 
 
 
 
 
 
 
 
Et c'est parti ! Balayés par un vent violent et une première averse , nous gravissons les dernières pentes du Causse Méjan.
 
 
 
 
 
 
 
Nous voici au Tomple, où nous trouverons refuge dans un hangar pour y déjeuner à l'abri, et où ne nous éternisons pas ...
 
 
 
 
 
 
 
 
... pressés de rejoindre le sommet que nous atteignons sous une pluie battante.
 
 
Voici normalement le panorama qui devrait s'offrir à nos yeux.
 
 
Mais aujourd'hui nous n'y voyons pas à cinquante mètres. Nous décidons malgré tout d'immortaliser notre passage.
 
 
 
 
 
 
 
Sans tarder, nous rejoignons l'abri de la falaise pour nous réchauffer un peu ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... avant d'entamer avec précaution la descente vers la vallée.
 
 
 
 
 
 
 
 
La pluie qui a cessé nous permet maintenant de profiter du paysage et des bizarreries de la nature !
 
 
Malgré tout, ce sont des randonneurs humides, mais heureux d'en avoir terminé que nous retrouvons au bas de la descente.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous décidons d'emprunter le GR Urbain V pour rejoindre Quézac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bien que dans un piteux état, du fait des passages répétés de motos, le chemin nous réserve quelques surprises comme cette magnifique orchidée listera ovata.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous voici de retour sur le plateau et nous retrouvons Ispagnac dans une vallée noyée de brume.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 













 
Et voici Quézac.
 

 
 
 
 
 
 
 
Nous descendons vers le village pour le visiter, notamment son église.
 
 
 
 
 
 
 

 
 
C'est ici que fut découverte une statue de Vierge à l'enfant qui fut portée à l'église paroissiale (à Javillet), mais le lendemain elle était revenue au même endroit et cela une deuxième fois. Les villageois comprirent que la vierge voulait être honorée en cet endroit et c'est ainsi que fut bâti en plein champ, le premier oratoire à Notre Dame de Quézac en 1052.
 
 
Devenu le centre d'un grand pèlerinage, c'est ainsi que naquit le village de Quézac, avant qu'Urbain V n'y construise une collégiale en 1365. Mais les destructions des guerres de religion et de la Révolution n'ont laissé que le porche qui seul est classé.
 
 
 
 
 
 
Restaurée au XIX° siècle l'église a été embellie au XX° notamment par un peintre toulousain qui y a réalisé tous les vitraux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Quant à la Vierge, elle est toujours là, mais elle date du XVII° siècle, la première ayant été brûlée par les Protestants, et elle a échappé de peu à la destruction en 1790. Un pèlerinage lui est toujours dédié le premier dimanche de septembre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous quittons à regret le village car le ciel menace.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Et voici le Tarn, si paisible, notre périple est terminé et il nous reste à remercier Marinette de cette belle randonnée.
 
 
Merci aussi à Marinette et Patrick pour leurs photos.