Vie du club

Le Dolmen De l'Hermet

 Sur le parking du Lac de Ganivet, par cette belle matinée, un peu fraîche du 24 octobre, 11 Randonneurs de la Fare terminent leurs préparatifs. Ils sont venus rejoindre Patrick Guillou qui leur a proposé une boucle en Margeride jusqu'au Dolmen de l'Hermet.

Le Pont des Arts a ses cadenas, le Lac de Ganivet a ses  broderies !

Principalement situés sur la commune de Lachamp-Ribennes les 12 hectares du Lac de Ganivet sont un lieu de villégiature prisé des touristes et des lozériens. Depuis 2017 baignade et activités nautiques non motorisées ont repris et un maître-nageur est présent pendant la saison. Depuis 2020 un sentier fait le tour du lac et il y a du monde à l'arpenter le dimanche.


 

 

 Construit en 1950 par EDF, un barrage permet de retenir les eaux de la Colagne. Quand l'étiage de la Truyère est trop important, une vanne et une conduite souterraine de 2,5 kilomètres permettent d'envoyer de l'eau du lac vers le Ruisseau de Grenaldès qui se jette dans la Truyère au sud de Serverettes.

Le même dispositif existe sur le Lac du Moulinet pour alimenter le Triboulin en eaux de la Crueize au Couffinet.

 

 

 

Nous quittons les rives paisibles du lac en suivant le cours de la Colagne vers Chassagnes. Nous plongeons immédiatement dans l'ambiance de Margeride, prairies et forêts de pins sylvestres.

Qui dit Margeride, dit troupeaux et voici les premières Aubrac de la journée.

Voici Chassagnes et son pont sur la Colagne. Depuis les narces du plateau du Palais du Roi, la rivière s'étire sur plus de 58 kilomètres jusqu'au Lot.

Voici une belle demeure, une vraie gentilhommière !

 

 

 

 

 

Voici un beau calvaire avec une représentation du Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En fait, la gentilhommière s'avère être une ferme imposante.

 Nous quittons Chassagnes et rejoignons les bords de la Colagne dont le murmure est parfaitement reposant.

Et quel plaisir de marcher sur ces sentiers sablonneux de Margeride.


 

 

 De temps en temps une petite cascade vient interrompre le gazouillis de la rivière.

Nous lui jetons un dernier coup d’œil ...

 

 

 

... car nous allons quitter la vallée pour attaquer la montée vers Perjurat.

  Le paysage est presque alpin !

 

 

 

Nous passons bientôt la Baraque d'Astruc à Perjurat.

 

 

 

 

Mais il est temps de faire notre pause méridienne et c'est dans un petit sous-bois, à l'abri du vent de sud, que chacun cherche l'emplacement idéal pour dejeuner. On me demande de passer une information, le titre du livre d'Emanuelle Pirotte est bien "Loup et les hommes".

 Après une pause rallongée exceptionnellement de 5 minutes, pour que Louisette puisse "peler sa pomme", nous reprenons notre marche. Devant nous, à gauche du Puech de Chassagnette, nous apercevons les premiers bâtiments du Domaine de Combettes.
 

 

Après un petit raidillon, dans un virage, nous apercevons un pan de la Chapelle du domaine. Malheureusement pour nous la quasi totalité du domaine est invisible de la route et tant mieux pour les propriétaires.

 

 

Grace aux photographies de la Base Mérimée, voici ce que nous aurions pu voir ... sans la neige bien entendu.

Site naturel depuis 1990, la quasi totalité du domaine est classée Monument Historique depuis 1998. Il est vrai qu'il fait partie de l'histoire de la Lozère.

Il appartenait à la famille Jourdan de Combettes qui a donné à Mende, son deuxième maire, Alexandre Jourdan de Combettes, de 1790 à 1792. Celui-ci, contraint d'émigrer, le domaine va passer à Paul Antoine Rivière de Larque qui, fort opportunément, venait d'épouser Jeanne Marie-Alix, la sœur d'Alexandre. Paul Antoine sera aussi maire de Mende (1806-1815) et il est considéré comme le "Père fondateur" du département. Il appartient aujourd'hui aux descendants de François Ceyrac qui fut président du CNPF de 1972 à 1981.

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, voici un hêtre remarquable, de plus de 22 mètres de haut et de 4,22 mètres de circonférence.

 

 

 

 

 

 

Nous passons maintenant aux pieds du château et nous ne voyons que quelques toits au travers des branches.

 

 

 

 

 

 

 

Voici ce que nous aurions pu voir (Photo Fr3).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin il faut rappeler que le domaine possède des jardins magnifiques datés du 17°. Il ne faut pas les rater les 3, 4 et 5 juin 2022 pour les "Rendez-vous aux jardins" si le domaine est ouvert à la visite (Photo Fr3).

 

 

 En quittant le domaine nous voici devant une imposante et magnifique ferme, certes de construction récente, mais qui s'harmonise parfaitement avec ce que nous venons de traverser. 

 

 

 

Qu'est-ce qu'elles sont belles ...  

... et quel paysage.

 Nous arrivons à la D3, de l'autre côté de la crête nous basculerons vers le bassin de la Truyère.

 
 
 
 
 
Après une rapide descente en forêt, nous arrivons à l'Arbouroux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le hameau dissimule quelques "pépites". 
 
C'est bon, je n'ai rien à dire !!!

 
 
 
 
 
 
En quittant l'Arbouroux, nous passons devant l'ancienne école, le long de la D50.
 
 
 
 
 
 
 
Et, après avoir traversé le ruisseau de Dalbières, nous voici au pied de la ferme de l'Hermet.
 
C'est bien ici que se trouve le "dolmen" éponyme. Il est imposant avec sa table de 6,33x4,50 mètres. Mais un table pareille et en granite, c'est rare. Donc notre dolmen ne fait pas l'unanimité et on trouve souvent l'appellation de "Chaos de l'Hermet" qui renvoie à une origine plus géologique.

Dolmen ou chaos, peu importe, c'est ici que nous prenons la pose car le site est vraiment impressionnant ...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
... et joli !!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Un peu plus haut, nous croisons le GRP Tour de la Margeride et nous le prenons vers le sud. Il va nous ramener au Lac de Ganivet.
 
Un dernier regard vers l'Hermet ...
 
... et nous voici repartis sur ces si belles pistes, nous arrêtant pour quelques tours d'horizon quand le panorama s'y prête. A ce sujet, on me demande de signaler que l'échancrure sur la ligne de crête de Margeride n'était pas le Col des 3 Sœurs, mais une trouée sur la Montagne de Sasses, 2 kilomètres au nord du Col du Cheval Mort.

Nous passons le hameau de la Bessière ... 
 
... et peu après nous descendons vers le D3 que nous traversons à hauteur de la Baraque de Pecoulon.
 
Le Lac de Ganivet n'est plus très loin, voici le Choizines dans le fond.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous profitons de cette dernière descente pour faire le plein de ces magnifiques couleurs d'automne.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici la Baraque de Chassagnes. Il est vrai que nous sommes sur une de ces "grandes drailles de la Margeride" qui conduisaient les moutons de la plaine de la Crau vers les estives de Haute-Loire. D'où le grand nombre de "baraques", les "motels" des transhumants !
 
Il y a plus de monde que ce matin sur le parking où nous dégustons les gâteaux de Magali et remercions Patrick pour cette belle journée.

 Merci également à Magali, Christine B., Yves et Patrick pour leurs photos.